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Arsene souffriau est né le 26 février 1926 à Ixelles (Bruxelles-Belgique). Il est Auteur-compositeur et pianiste de La musique électroacoustique qui a toujours été, d'une certaine manière, en dehors des courants musicaux. Il a 21 ans lorsque qu'il tombe sous le charme d'Ariane Brunfaut. Un an après, ils célèbrent leur Mariage et s'installent à Uccle (Rue Drève du Caporal). Deux charmants enfants seront issue de ce mariage: Arielle Souffriau et Jean-Marc Souffriau.
Enfant unique, il passe une enfance calme et dorlotée - à 9 ans, la vision d'un film < La vie de Chopin > l'impressionne terriblement et il annonce à ses parents qu'il sera pianiste plus tard. Ils ne trouvent pas d’inconvénient et l'inscrivent à l’Harmonie Socialiste de Bruxelles. Les résultats l'encouragent à choisir la clarinette un an après.
D'une manière amusante et passionnante, pendant deux ans, il apprend ses gammes, les articulations, les légatos, staccatos, et surtout les synchronismes entre les doigts et la langue. Il se retrouve très vite à l'Harmonie Socialiste dirigée par un chef qui était également chef d'orchestre au Théâtre Royal de la Monnaie. C’est l’apothéose: il a douze ans lorsqu'il découvre la musique d'opéra et participe entre autre à l'exécution de "La Mer" de Paul Gilson.
Il ne réalise pas encore ce qui lui arrive, lorsque sur les conseils d'un musicien chevronné, ses parents décident de l'inscrire au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles(la principale et la plus haute école du royaume de Belgique dans les domaines de la musique et des arts de la parole depuis 1832. Ce sont des maîtres comme François-Joseph Fétis, premier directeur de l’établissement, François-Auguste Gevaert ou Joseph Jongen et Francis de Bourguignon qui lui ont donné le rang qu'il occupe). - nous sommes en 1939:
Puis se suivent des dates:
– 1941 à 15 ans, Il entre aux "Comédiens Routiers Belges" pour remplacer un clarinettiste. – 1943 Après des cours de solfège et d'harmonie avec Francis de Bourguignon qui lui donne des cours particulier pendant cinq ans. En Novembre de la même année, on lui donne l'occasion d'écrire une musique pour une pièce pour enfants: "La queue de la poêle" Opus 1 ... c'est sa première consécration le prix de clarinette à 17 ans. – 1944 Si jeune, il dispose d'un ensemble d'environ 25 musiciens qu'il dirige bien. Il termine une sonate pour 9 percussionnistes. Les réactions sont curieuses et certains musiciens lui conseillent d'aller voir un médecin. Avec la guerre qui faisait rage, les informations ne les parvenaient pas à temps. Ils ne pouvaient pas savoir que certains compositeurs avaient des sonates à 13 percussions – 1945 Il reçoit plusieurs musiques de scènes à écrire. Il se fait remarqué par le cinéaste Charles Dekeukeleire, qui lui demande de collaborer avec lui. – 1948 il a le privilège de travailler sur le premier magnétophone à ruban. Sa responsabilité est la prise de son des bruits pour les différents films industriels que Charles D. réaliserait. – 1949 Il prend conscience de l'importance du rapport son/image avec la parution du traité de prise de son de José BERNHART ( Ingénieur responsable du service de prise de son à la Radiodiffusion Française. – 1950 Il fonde l'Orchestre de Chambre du Brabant avec lequel pendant quelques années il donne de nombreux concerts et crée nombre d’œuvres de musiciens contemporains. Il dirige ensuite dans divers théâtres lyriques. Il est l'auteur de nombreuses œuvres pour orchestre avec l'apparition et l'application du système dodécaphonique, ainsi que des retours en arrière avec les 3ème et 4ème symphonies, la Partita n°2 pour violon et orchestre à cordes, auxquelles on peut accoler l'étiquette "Art pour le Peuple"(5 symphonies, divers concertos, etc.), pour orchestres de chambre, plusieurs musiques de ballet, ainsi que plus de soixante partitions de musique de scène et de film. Le domaine de la musique fonctionnelle le passionne et n'a plus de secret pour lui; il poursuit des recherches dans la technique de l'enregistrement et de l'électronique. . Ces œuvres seront beaucoup jouées tant en Belgique qu'à l'étranger.
– 1961, il est chargé de cours à l’École Internationale Supérieure d'Architecture et des Arts Décoratifs, dans la section Cinématographique Expérimentale. Peu après, il collabore à l'élaboration du programme de l'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de Diffusion "INSAS" et y enseigne "Le Décor Sonore au Cinéma et à la Télévision" ainsi que "La Prise de Son". Pour ses œuvres non-frictionnelles, il adopte très tôt la technique des douze sons. Son évolution le conduit tout naturellement de la musique sérielle à la musique électronique.
– 1959, il travaille au studio de musique électronique "APELAC" à Bruxelles où il réalise plusieurs études, musiques de films et génériques de télévision.
– En 1961, il crée son propre studio de musique électronique, le studio "BIMES" (Bureau d'illustrations musicales, électroniques et sonores). où il poursuit ses recherches, notamment sur les transformations des timbres d'instruments telle cette "Variation sur un son de piano" ou sur les transpositions et les rythmes telle cette "Variation sur un son de tambour" ainsi que la superposition de sons d'ordre purement électronique provenant de générateurs ou d'un orgue électrique "L'Electronic 30 Hohner" qui donna son nom aux "Variations sur Electonic 30". Ce studio lui permet d'y réaliser en trente ans plus de 170 pièces électroacoustiques (durées oscillant entre cinq et trente minutes, voire davantage) ainsi que de nombreuses séquences destinées au cinéma et au ballet.
Distinctions:
Deux fois le prix de la meilleure partition de film au Festival d'Anvers, pour : " Déjà s'envole la fleur maigre " et " Visage de Gand ". Partitions de films remarquées aux: Festival de Venise Les voix du soleil Festival de Cannes Plein Sud - Monsieur Plateau - Marines Flamandes. Festival de Poretta Terme Déjà s'envole la fleur maigre Festival de Münich Déjà s'envole la fleur maigre - Auguste Vermeylen. xxxxxx SABAM: Dans le cadre de l'Année de la Musique en 1985, la société belge des auteurs et com- positeurs, lui décerne le Prix pour les Nouvelles Formes d'Expression Musicale.
Filmographies
Frits Van den Berghe (1977) Wondershop (1974) Het dwaallicht (1973) L'amoureuse (1972) Ieder van ons (1971) Operation X-70 (short) (as Arsene Souffriau 1971) La mort trouble (1970) Déjà s'envole la fleur maigre (documentaire 1963) Geel (short 1963) Vechten voor onze rechten (documentaire 1962) Plein sud (documentaire 1961) Antarbel (documentaire 1960) Bruxelles - Dimanche (court documentaire 1959) Hiver sur un bois (court documentaire 1959) La terre des jeunes (court 1959) Les hommes de Nieuport (court documentaire 1959) Une journée à Chimay (court documentaire 1959)