Abbaye Notre-Dame de la Trappe

Abbaye Notre-Dame de la Trappe
image de l'abbaye
La façade de l'église abbatiale.
Nom local La Grande Trappe
Diocèse Diocèse de Séez
Patronage Vierge Marie
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCLXV (265)[1]
Fondation 1140
Début construction 1122 / 1847
Fin construction 1214 / 1890
Cistercien depuis 17 septembre 1147
Dissolution 1790-1814
Abbaye-mère Breuil-Benoît (1140-1660)
Clairvaux (1660-1790)
La Trappe (1814-1898)
Cîteaux (depuis 1898)
Lignée de Clairvaux (1140-1790)
La Trappe (1814-1898)
Cîteaux (depuis 1898)
Abbayes-filles Avant 1790 :
Abbaye royale des Clairets
Après 1814 :
Bellefontaine (depuis 1816)
Timadeuc (depuis 1841)
Tre Fontane (depuis 1867)
Échourgnac (depuis 1852)
Congrégation Savigniens (1140-1147)
Cisterciens (1147-1660)
Trappistes (1660-1790)
Trappistes (Depuis 1814)
Protection Logo monument historique Classé MH (1975)[2]
Coordonnées [3]
Pays Drapeau de la France France
Province Duché de Normandie
Région Normandie
Département Orne
Commune Soligny-la-Trappe
Site http://www.latrappe.fr
Géolocalisation sur la carte : Orne
(Voir situation sur carte : Orne)
Abbaye Notre-Dame de la Trappe
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Abbaye Notre-Dame de la Trappe
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Abbaye Notre-Dame de la Trappe

L'abbaye Notre-Dame de la Trappe (appelée jusqu'au début du XXe siècle la Grande-Trappe) est un monastère en activité, situé à Soligny-la-Trappe (Orne, France). Né au XIe siècle dans l'éphémère congrégation de Savigny, il rejoint comme son abbaye mère l'ordre cistercien en 1147.

L'abbaye de la Trappe est confrontée, comme la plupart des établissements monastiques en général et cisterciens en particulier, à une baisse de la ferveur monastique aux XVIe et XVIIe siècles. Elle est refondée en 1660, suivant une lecture plus stricte de la règle. Cette réforme, accomplie par l'abbé Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, est dite originellement « de l'étroite observance », puis « de la Stricte Observance », plus communément appelée « trappiste » en hommage à l'abbaye qui lui a donné naissance.

Fermée comme tous les autres établissements monastiques à la Révolution française, la Trappe voit partir en exil l'abbé Augustin de Lestrange avec quelques moines. Revenant en 1814, ils fondent l'ordre cistercien de « la Stricte Observance » à la Trappe, d'où il rayonne dans le monde entier.

En 1898, avec la restauration de Cîteaux, abbaye originelle de l'ordre cistercien, l'abbaye de la Trappe cesse d'être la tête de l'ordre auquel elle avait donné son nom.

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 198 & 199.
  2. Notice no PA00110953, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. (it) « Trappe (Notre Dame de la) », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).