Abbaye de Royaumont

Abbaye de Royaumont
image de l'abbaye
Le bâtiment des moines et les canaux.
Diocèse Diocèse de Pontoise
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DXCIX (599)[1]
Fondation 24 février 1228
Début construction 1228 / 1785
Fin construction 1235 / 1789
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de Cîteaux
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles 678 - Realvalle (1270-1800)
Congrégation Cisterciens (1228-1791)
Période ou style Architecture gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1927, 1948) [2]
Logo affichant deux demies silhouettes d'arbre Jardin remarquable
Coordonnées 49° 08′ 52″ N, 2° 22′ 55″ E[3].
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie (Beauvaisis)[4]
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Commune Asnières-sur-Oise
Site www.royaumont.com
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Abbaye de Royaumont
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Royaumont

L'abbaye de Royaumont est un ancien monastère cistercien situé dans le hameau de Baillon à Asnières-sur-Oise dans le Val-d'Oise, à environ trente kilomètres au nord de Paris.

Elle est construite entre 1228 et 1235 sous l'égide de Saint Louis, et est alors une des plus importantes abbayes de France. Elle demeure abbaye cistercienne jusqu'à la Révolution française, elle est vendue comme bien national et devient un site industriel textile. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1864, jusqu'aux lois Combes en 1905. L'abbaye est alors rachetée par Jules Goüin, et son petit-fils Henry, industriel et mélomane, en ouvre les portes aux artistes, y organise des concerts et en fait un lieu de création musicale et culturelle. Il la donne à la Fondation Royaumont qu'il a créée en 1964, première fondation privée à but culturel, qui assure depuis lors la gestion des lieux.

L'édifice est classée aux monuments historiques depuis 1927 pour ses vestiges, et 1948 pour les bâtiments de l'abbaye et le parc.

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 323-324.
  2. Notice no PA00079987, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Royaumont », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  4. « Petite histoire de Picardie », sur gallica.bnf.fr (consulté le )