Affaire Louis Mailloux

Hommage aux patriotes.

L'affaire Louis Mailloux[Note 1] est une série d'événements violents assimilés à une jacquerie ayant secoué la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada), en .

La loi 87, votée en 1871, réforme le système d'éducation public de la province et améliore son financement. Cette loi est à l'origine de la Question des écoles du Nouveau-Brunswick qui, durant quatre ans, occasionne de nombreux problèmes politiques dans la province et dans le reste du Canada[1].

Caraquet est l'une des villes où l'opposition est la plus forte. La situation précaire d'une partie de la population, exacerbée par le contrôle d'une minorité de marchands anglophones, dégénère en . Plusieurs émeutes et manifestations, liées ou non entre elles et à la question scolaire, ont lieu. La police intervient à l'aide d'une milice et est plus tard rejointe par l'armée. Le , une fusillade a lieu dans la maison d'André Albert. Deux personnes, John Gifford et Louis Mailloux, y trouvent la mort.

Après une enquête expéditive, plusieurs procès judiciaires sont organisés pour juger les émeutes et la mort de John Gifford, mais en ignorant celle de Louis Mailloux. Finalement, toutes les accusations sont rejetées dans l'affaire et les accusés sont libérés ; cependant les événements auront déchiré la province.

Plus d'un siècle plus tard, les opinions sur ces événements sont toujours partagées et provoquent des controverses. L'affaire Louis Mailloux est présente dans la culture acadienne et a donné lieu à plusieurs œuvres musicales et théâtrales.


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  1. « Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )