Agroforesterie

Cormiers en agroforesterie intraparcellaire sur prairie, Marçon, Sarthe
Cormiers sur prairies, Marçon, Sarthe.
Vue schématique d'un aménagement agroforestier intraparcellaire sur coteau.
Du sorgho pousse sous des Faidherbia albida et des borasses, près de Banfora au Burkina Faso.
Graminées sous chênes.
Graminées et herbacées sous oliviers séculaires.
Semis de millet et agroforesterie intra-parcellaire Marçon, Sarthe.

L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures ou de l'élevage afin d'obtenir des produits ou services utiles à l'Homme[1],[2]. L'association (simultanée ou séquentielle) d'arbres et d'agriculture présente des avantages considérables, notamment dans le domaine de la protection des sols. Il permet des gains de productivité en biomasse/ha. Il est aussi un procédé de séquestration carbone, qui contrairement au boisement, ne soustrait pas la surface concernée à la production agricole. L'agroforesterie recouvre de nombreuses pratiques :

  • les haies, le bocage ;
  • l'agroforesterie intraparcellaire : plantation en alignement dans les cultures annuelles et prairies[3] ;
  • le pré-verger : association arbre fruitier/prairie à faible densité ;
  • le parcours d’élevage boisé : système agro-sylvo-pastoral (en Espagne ou au Maghreb, la dehesa) ;
  • les bosquets (espace boisé de moins de 5000 m2) ;
  • l'arbre champêtre isolé ;
  • formations traditionnelles régionales : airial (Landes) clos-masure (Seine-Maritime).
  1. C. Dupraz, A. Capillon, L’agroforesterie : une voie de diversification écologique de l’agriculture européenne ?, Cahier d’étude DEMETER - Économie et Stratégies agricoles, Paris, 2005, 11 p.
  2. (en) A.M. Gordon, S.M. Newman, Temperate Agroforestry Systems, CAB International, 1997, 269 p.
  3. « Agroforesterie : des arbres pour une agriculture durable », sur INRAE Institutionnel (consulté le )