Alphabet de Ben Sira

L'Alphabet de Ben Sira (latin : Alphabetum Siracidis ; hébreu : Othijoth ben Sira) est un texte médiéval anonyme, faussement attribué à Jésus ben Sira, l'auteur du Siracide. Il est daté en réalité entre 700 et 1000 de notre ère. Il est composé de deux listes de proverbes : vingt-deux en araméen, et vingt-deux en hébreu, les deux disposés en acrostiches alphabétiques. Chaque proverbe est suivi d'un commentaire haggadique[1].

L'Alphabet de Ben Sira a pu être qualifié de satirique, dans la mesure où il aborde les sujets de la masturbation, de l'inceste et des flatulences. Le texte a été traduit en latin, yiddish, judéo-espagnol, français et allemand.

L'œuvre est surtout connue pour avoir popularisé le personnage de Lilith, la « première femme » avant Ève.

  1. C'est-à-dire : non canonique, libre voire facétieux.