Alstom | |
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Un des bâtiments du siège social d'Alstom à Saint-Ouen-sur-Seine. | |
Création | |
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Dates clés | 1969 : Alsthom devient filiale de la Compagnie générale d'électricité 1976 : Alsthom fusionne avec les Chantiers de l'Atlantique devenant Alsthom Atlantique 1989 : fusion d'Alsthom et de GEC Power Systems et création de GEC-Alsthom 1998 : GEC Alsthom, devenue Alstom, entre en Bourse 2010 : rachat de l'activité transmission d'Areva T&D 2014 : vente de la filière énergie à General Electric et achat de 20 % des parts du capital par l'État français 2017-2018 : échec du projet de fusion avec la branche transport de Siemens qui devait créer Siemens-Alstom 2021 : rachat de Bombardier Transport |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1] |
Action | Euronext : ALO |
Slogan | Mobility by nature |
Siège social | Saint-Ouen-sur-Seine France |
Directeurs | Henri Poupart-Lafarge |
Actionnaires | Capital flottant : 80,90 % Caisse de dépôt et placement du Québec : 17,10 % Groupama Asset Management : 7,92 % Causeway Capital Management : 4,93 % The Vanguard Group : 2,14 % |
Activité | Industrie ferroviaire |
Produits | Solutions pour les opérateurs et/ou propriétaires de matériel roulant et d'infrastructures ferroviaires |
Filiales | Alstom Transport (ACEC, Alstom DDF, Alstom Transportation USA Inc., Konstal), Bombardier Transport (ANF, Bombardier Transportation Belgium), Fiat Ferroviaria, NTL (51%), Cital (49 %), Alstom Hydrogène (100%) |
Effectif | 74 000 [2]
(Alstom Transport) |
SIREN | 389058447 |
TVA européenne | FR58389058447[3] |
Site web | www.alstom.com |
Capitalisation | 8 461 M€ le 14 octobre 2019 |
Fonds propres | 4 159 M€ (31 mars 2019) |
Chiffre d'affaires | 15,5 milliards € (année 2021/22)[2] |
Bilan comptable | 28,6 G€ ()[4] |
Résultat net | 681 M€ (31 mars 2019) |
Société précédente | Alsthom (d) |
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Alstom est une multinationale française, aujourd’hui spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires (trains, tramways et métros), dont il est no 2 mondial devant l'Allemand Siemens depuis le rachat de son concurrent canadien Bombardier[5].
Alstom faisait partie du groupe Alcatel-Alsthom, nouveau nom de la Compagnie générale d'électricité (CGE), avant la mise en commun de ses activités avec une partie du groupe britannique General Electric Company (GEC) prenant le nom de GEC-Alsthom. Elle est ensuite introduite en bourse en tant que société autonome.
À l'origine Als-Thom, contraction d'« Alsace » et de « Thomson », devenu Alsthom, était le résultat de la fusion, réalisée en , d'une partie de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) basée à Mulhouse puis à Belfort, spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH), société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique ferroviaire et de la construction électromécanique. Elle devient Alsthom en 1932, puis Alsthom Atlantique en 1976, puis GEC-Alsthom en 1989 et Alstom depuis 1998[6].
Entre 2014 et 2018, General Electric rachète les activités « Énergie » d’Alstom, c'est-à-dire Alstom Power et Alstom Grid, notamment le site de Belfort[7]. Dans le cadre de ce rachat, les activités de signalisation ferroviaire de General Electric « GE Signalling » sont reprises par Alstom[8].
Le , Alstom finalise le rachat et l'absorption de son concurrent canadien Bombardier Transport. Cette acquisition donne naissance à un géant industriel, numéro deux mondial du ferroviaire[5].