L’altermondialisme est un mouvement social promouvant l'idée qu'une autre organisation du monde est possible et qui, sans rejeter la mondialisation, se propose de la réguler. Il connaît son apogée dans les années 2000[1],[2]. Bien que les luttes et idéaux associés à ce mouvement persistent et se manifestent sous de nouvelles formes, l'usage du terme "altermondialiste" se raréfie au cours des années 2010[1],[2].
De manière générale, il s'oppose au « libéralisme économique » et à la « mondialisation économique des pratiques financières » pour favoriser une économie « plus sociale et mieux répartie »[3],[4]. Ces oppositions conduisent à une recherche d'alternatives globales et systémiques à « l'ordre international de la finance et du commerce ». Les mouvements altermondialistes considèrent que l'humanité appartient, du fait de la mondialisation, à une seule communauté et que la politique partisane ne permet plus de transformer la société[5]. Marqué par une culture qui pourrait se rattacher à la tradition libertaire ou à l'écologie radicale[6], le mouvement oscille entre réformisme (par exemple à travers la revendication d'une taxe Tobin[note 1] proposée à la création d'Attac[note 2]) et activisme[7]. On trouve un certain nombre de prises de position et de revendications communes à de nombreuses organisations [note 3] :
L'hétérogénéité et la diversité des associations altermondialistes incite à parler davantage de mouvements altermondialistes au pluriel que de mouvement au singulier[8].
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « note », mais aucune balise <references group="note"/>
correspondante n’a été trouvée