Altice Europe | |
Création | |
---|---|
Dates clés | : introduction en bourse à Amsterdam : rachat de SFR 2018 : scission avec Altice USA 2021 : retrait des marchés boursiers |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : ATC |
Slogan | Ensemble dépassons nos limites |
Siège social | Woerden Pays-Bas |
Actionnaires | Patrick Drahi (via Next Private B.V.) |
Activité | Opérateur de télécommunications (en) et Câblo-opérateur |
Produits | Télévision par câble, accès à internet et téléphonie |
Société mère | Next Private |
Sociétés sœurs | Altice USA |
Filiales | Altice France Altice International Altice Pay TV (Altice Content) Hot (entreprise) |
Effectif | 32 000 (2020) |
Site web | www.altice.net |
Capitalisation | 5,49 milliards d'euros (au ) |
Dette | 49,3 milliards d'euros (2017) |
Chiffre d'affaires | 23,425 milliards d'euros(2017) + 0,6 % vs 2016 |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Altice Europe (anciennement Altice NV) est un groupe multinational présent dans les télécommunications, les contenus, les médias, le divertissement et la publicité. L'entreprise, qui a racheté de nombreux câblo-opérateurs, opérateurs de télécommunications et entreprises de communications, est présente dans quatre pays dont la France (y compris en outre-mer aux Antilles, en Guyane et dans l'océan Indien), Israël, le Portugal et la République dominicaine. Elle possédait également des actifs en Belgique et au Luxembourg avant la vente de SFR Belux, en Suisse avant la cession de ses activités télécoms et centre de données, mais aussi aux États-Unis avant la scission avec Altice USA. Elle est en 2022 le premier actionnaire de British Telecom.
Patrick Drahi est le cofondateur de cette entreprise de droit luxembourgeois anciennement cotée à la bourse d'Amsterdam. Il détient 95,3 % du capital de l'entreprise, à travers sa holding personnelle Next Private[1],[2].
En 2015, le groupe emploie plus de 30 000 personnes pour un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros, une capitalisation boursière[3] d'environ 30 milliards d'euros (elle n'est que de 5,7 milliards d'euros en janvier 2014 lors de son IPO) et une dette nette[4] de 33 milliards d'euros[5].
Le groupe a réalisé 36 milliards d'euros d'acquisitions[6] en 18 mois depuis 2014, en ayant majoritairement emprunté cet argent, grâce aux mécanismes du LBO. Grâce à cela, le groupe a pu connaître une très forte croissance mais se situe à un niveau d'endettement considéré comme très élevé (ratio dette/EBITDA de 4,9 à la suite de l’acquisition de Suddenlink[7]).