Andrew Dickson White

Andrew Dickson White
Illustration.
Andrew Dickson White en 1885
Fonctions
Premier président de l’université Cornell

(19 ans)
Prédécesseur Néant
Successeur Charles Kendall Adams
16e ambassadeur des États-Unis en Allemagne

(2 ans, 1 mois et 27 jours)
Prédécesseur Bayard Taylor
Successeur Aaron Augustus Sargent
Premier président
de la Société américaine d'histoire

(1 an)
Prédécesseur Néant

Successeur George Bancroft
41e ambassadeur des États-Unis en Russie

(2 ans, 2 mois et 9 jours)
Prédécesseur Charles Emory Smith
Successeur Clifton R. Breckinridge
24e ambassadeur des États-Unis en Allemagne

(5 ans, 5 mois et 15 jours)
Prédécesseur Edwin F. Uhl
Successeur Charlemagne Tower fils
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Homer, État de New York Drapeau des États-Unis États-Unis
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Ithaca, État de New York
Nature du décès Naturelle (apoplexie)
Sépulture Chapelle Sage, sur le campus de l’université Cornell
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Père Horace White
Mère Clara Dickson
Conjoint Mary A. Outwater (1859-1888) ;

Helen Magill (1890-1918)

Diplômé de Université Yale
Profession Professeur d’histoire ; diplomate
Religion Épiscopale[1]
Résidence Andrew Dickson White House, Ithaca

Signature de Andrew Dickson White

Andrew Dickson White (Homer, État de New York, 1832 — Ithaca, État de New York, 1918) est un historien, homme politique, diplomate et professeur d’université américain.

À l’issue de brillantes études d’histoire à Yale, il accepta une chaire d’histoire à l’université du Michigan, puis, revenu dans sa région d’origine, se lança dans la politique et fut élu membre du sénat de l’État de New York. Il y eut pour collègue Ezra Cornell, riche homme d’affaires, en compagnie duquel, mettant à profit une nouvelle législation propice à la création de nouveaux établissements d'enseignement supérieur, il décida de fonder en 1865 une nouvelle université, l’université Cornell, où il occupa la chaire d’histoire et dont il devint le premier président.

En 1871, il requit un congé lorsque le président Grant fit appel à lui pour siéger dans une commission chargée d’examiner la faisabilité d’une annexion par les États-Unis de la République dominicaine, annexion dont ladite commission appuya l’idée dans son rapport. Il démissionna comme président de Cornell pour se vouer à sa carrière diplomatique, et remplit les fonctions d’ambassadeur des États-Unis en Russie et, par deux fois, en Allemagne, jusqu’en 1902 — élément de sa biographie qui explique sans doute ses prises de position en faveur de l’Allemagne dans les premiers mois de la Première Guerre mondiale.

Il fut l’auteur de nombreux ouvrages d’histoire, parmi lesquels se détache Histoire de la lutte entre la science et la théologie (1896), où il interprète l’histoire (intellectuelle) de la chrétienté par une dialectique entre les pôles opposés de la religion révélée et de la science rationnelle. Ce livre eut, et garde encore, une grande influence sur le débat d’idées aux États-Unis. Est à signaler aussi la Crise financière française de 1789-1799, paru également en 1896, où il attribue l’échec de la Révolution française à une politique monétaire inflationniste selon lui dévastatrice.

  1. « Andrew Dickson White », Encyclopedia.com (consulté le )