Anglicanisme

Anglicanisme
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La cathédrale de Canterbury située à Canterbury.
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Généralités
Branche Christianisme protestant
Fondation
Origine et évolution
Chiffres
Divers

L’anglicanisme est une confession chrétienne présente principalement au Royaume-Uni, dans les pays de culture anglophone, à la fois dans les anciennes colonies britanniques et sur les terres d'expatriation des Britanniques de par le monde[1].

Le mot « anglicanisme » fut la première fois employé au XIXe siècle. En dehors de l'Angleterre, les anglicans sont parfois appelés « épiscopaliens »[2], c'est le cas notamment des Églises des États-Unis ou d’Écosse ; cela vient du fait que l’anglicanisme fonctionne selon un système épiscopal, contrairement aux autres confessions protestantes, plutôt presbytéro-synodales ou congrégationalistes.

L'origine de cette confession remonte à la décision du roi d'Angleterre Henri VIII, au XVIe siècle, de rompre avec le pape pour causes surtout politiques plutôt que théologiques via l'acte de suprématie (1534).

Le roi Henri VIII se sépare de Rome au XVIe siècle et fonde sa propre Église d'Angleterre.

La doctrine anglicane est énoncée dans les Trente-neuf articles[3] (Bill of XXXIX articles) qui ont longtemps eu une valeur impérative. L'éventail entre les positions doctrinales est très large et donne lieu à de nombreuses classifications (Haute Église, Basse Église, broad church, anglo-catholicisme, anglicanisme évangélique…).

On appelle « Communion anglicane » un ensemble de plusieurs Églises autocéphales de théologie anglicane qui s'affirment en pleine communion (doctrinale, spirituelle, épiscopale, sacramentelle). La Communion anglicane mondiale représente environ 85 millions de fidèles. Le gouvernement de ses Églises est confié à des synodes auxquels participent évêques, clercs et laïcs élus.

Parfois présentées comme une via media (voie médiane) entre le catholicisme et le protestantisme, les Églises de la Communion anglicane se considèrent en continuité avec la succession apostolique et adhèrent aux principes théologiques issus de la Réforme protestante, notamment la centralité des Saintes Écritures et les célébrations liturgiques en langue vernaculaire.

Alors qu'elle a longtemps maintenu une coexistence apaisée entre ses courants divergents, la Communion anglicane est depuis la fin du XXe siècle soumise à de fortes tensions sur certaines questions, notamment l'ordination des femmes et la position par rapport à l'homosexualité[4].

  1. (en) « Member Churches », sur anglicancommunion.org (consulté le ).
  2. « Épiscopalien », sur Musée protestant (consulté le )
  3. « TRENTE-NEUF ARTICLES », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  4. « Trois évêques anglicans rejoignent l’Église catholique », sur La Croix, (consulté le ).