Anitya

Idéogramme chinois réalisé en encens qui se consume lentement, symbolisant ainsi l’impermanence de toute chose.

Anitya (pendjabi : अनिच्चा ; translittération latine, anicca ; chinois simplifié : 无常 ; chinois traditionnel : 無常 ; pinyin : wúcháng ; coréen : 무상 (無常, musang) ; japonais : 無常 (mujō?) ; tibétain : མི་རྟག་པ་, Wylie : mi rtag pa, THL : mitakpa), « non-éternité[1] » ou plus généralement l’impermanence, est selon le bouddhisme l'une des trois caractéristiques ou trilakshana de toute chose[2].

Selon Gautama Bouddha, l'attachement aux choses impermanentes s'avère être la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent ne peut être satisfaisant.

L'impermanence est aussi promesse de changement : le progrès sur la voie spirituelle n'est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.

  1. Alexis Lavis, La conscience à l’épreuve de l’éveil : Lecture, commentaire et traduction du Bodhicaryāvatāra de Śāntideva, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. « Sagesses d’Asie », , 546 p. (ISBN 978-2-204-12762-2), p. 132–134.
  2. The Princeton dictionary of buddhism par Robart E. Buswell Jr et Donald S; Lopez Jr aux éditions Princeton University Press, (ISBN 0691157863), pages 47 et 48.