Arequipa Cité blanche, (qu) Ariqipa | |
Administration | |
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Pays | Pérou |
Département | Arequipa |
Province | Arequipa |
Alcade | Gouverneur régional |
Maire Mandat |
Víctor Hugo Rivera 2023-2026 |
Code postal | 04 |
Démographie | |
Gentilé | Arequipeño(a) |
Population | 1 027 418 hab. (2020[1]) |
Densité | 351 hab./km2 |
Population de l'agglomération | 1 117 284 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 25′ 51″ sud, 71° 30′ 56″ ouest |
Altitude | 2 335 m |
Superficie | 292 353 ha = 2 923,53 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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Centre historique de la ville d’Arequipa *
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Cathédrale Notre-Dame d'Arequipa | |
Coordonnées | 16° 23′ 56″ sud, 71° 32′ 13″ ouest |
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Pays | Pérou |
Subdivision | Amérique latine et Caraïbes ** |
Type | Culturel |
Critères | (i) (iv) |
Superficie | 167 ha |
Zone tampon | 165 ha |
Numéro d’identification |
1016 |
Année d’inscription | 2000 (24e session) |
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Arequipa est une ville péruvienne, située dans la région sud du pays, qui sert à la fois de capitale à sa province et à son département éponyme. Avec une population estimée à 1 157 500 habitants pour l'année 2023, elle se classe comme la deuxième agglomération la plus peuplée du Pérou[2]. Sur le plan politique, elle abrite le siège officiel du Tribunal Constitutionnel[3] et est symboliquement désignée comme la "Capitale Juridique du Pérou"[4],[5]. Elle est également connue sous les surnoms de la "Cité Blanche" et du "Lion du Sud"[6].
Géographiquement, Arequipa s'étend le long des deux rives du río Chili, couvrant la vallée d'Arequipa ou vallée du Chili. Cette région est protégée au nord et à l'est par la chaîne des Andes, et au sud et à l'ouest par des chaînes de collines côtières. Son agglomération englobe vingt-et-un districts périurbains[7].
La fondation de la ville remonte au 15 août 1540, sous le nom de "Villa Hermosa de Nuestra Señora de la Asunta de Arequipa". Elle a été élevée au rang de "Ville d'Arequipa" le 25 septembre 1541 par une ordonnance royale de Charles Quint. Durant la période coloniale, elle a gagné en importance en raison de son rôle économique majeur[8] et de sa loyauté envers la monarchie espagnole[9],[10].
En tant que deuxième ville la plus industrialisée et économiquement active du Pérou[8], Arequipa a généré un PIB de 9 445 millions de dollars américains et un PIB par habitant de 18 610 dollars américains en 2015[11]. Ses activités industrielles comprennent la production manufacturière, la fabrication de textiles en laine de camélidés, ainsi que la production et la commercialisation de concentrés de cuivre et de molybdène[12]. La ville entretient des relations commerciales étroites avec le Chili, la Bolivie et le Brésil, et est reliée par le chemin de fer du Sud au port de Matarani, ainsi qu'aux villes de Cusco et de Puno[13].
Au début de l'ère républicaine, Arequipa a joué un rôle politique et économique majeur, se positionnant comme un contre-poids au pouvoir centralisateur de Lima au XIXe et au XXe siècle, et agissant comme une "deuxième capitale"[14]. Elle a été le théâtre de rébellions populaires, civiques et démocratiques, ainsi que le berceau de personnalités intellectuelles, politiques et religieuses de premier plan dans le pays[15]. Arequipa a été le théâtre de plus de sept soulèvements ou révolutions depuis son indépendance jusqu'en 1850, et a accueilli le siège du gouvernement national à deux reprises. Lors du coup d'État de Salaverry, le président Orbegoso a établi son gouvernement dans la ville le 13 janvier 1835[16]. Pendant le conflit armé avec le Chili, le président Lizardo Montero a proclamé Arequipa capitale du Pérou le 31 août 1882 et a convoqué un Congrès national le 28 avril 1883.
En 2000, l'Unesco a inscrit les 332 hectares[17] du centre historique d'Arequipa sur la liste du Patrimoine Culturel de l'Humanité[18]. Son riche patrimoine historique et monumental, ainsi que ses espaces scéniques et culturels, en font une destination touristique de renommée nationale et internationale. Dans cette zone historique, l'architecture religieuse coloniale et républicaine se distingue par un mélange de styles espagnols et autochtones[19]. Cet héritage architectural a donné naissance à un style propre appelé "École Arequipeña"[20], dont l'influence s'étend jusqu'à Potosí[19],[21].
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