L'arme mixte de la ligne Maginot est née de la volonté de mettre en place dans les casemates des « nouveaux fronts »[1] un système d'armes associant sous une même rotule une arme de défense anti-char et une arme anti-personnel. Cet impératif de rotule unique était dicté par le souci d'éviter pendant les combats l'opération risquée de changement d'arme, et donc le démasquage du créneau.
La seule arme anti-personnel capable de saturer les intervalles étant le jumelage Reibel, le seul choix restant à faire était celui du canon antichar. On s'orienta d'abord vers le 37 et le 47 AC, mais il devint très vite évident qu'ils étaient trop volumineux pour satisfaire à l'exigence de la rotule unique. Le canon de 25 mm AC modèle 1934, déjà retenu par l'Infanterie, fut finalement adopté.
L'arme mixte devant être adaptée à chaque cas d'utilisation, elle fut développée en six versions différentes, chacune répondant à des spécifications techniques particulières.