Armistice du 11 novembre 1918

Photo prise juste après la signature de l'Armistice avec au premier plan de gauche à droite l'amiral britannique George Hope, le général de division Maxime Weygand, l'amiral britannique Rosslyn Wemyss, le maréchal Foch et le capitaine de la Royal Navy Jack Marriott
Le vers h 30 du matin[1], juste après la signature du traité, à la sortie du « wagon de l'Armistice » : de gauche à droite au premier plan, l'amiral britannique Hope (en), le général Weygand, l’amiral britannique Wemyss, le maréchal Foch (avec une canne et un képi ), le capitaine de la Royal Navy Marriott (en).

L'armistice de 1918, signé le à h 15[2],[3], met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Prévu pour durer 36 jours, il est ensuite renouvelé. L'armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre[4].

Le cessez-le-feu est effectif à 11 h[2],[3], entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

La guerre entre les Alliés et le Reich est terminée officiellement le avec le traité de Versailles[4].

  1. (de) « Der Waffenstillstand im Wagen von Compiègne 1918 », sur eisenbahn.tv (consulté le ) — le document joint en allemand mentionne h 30 ; il s'agit probablement de l'heure allemande de l'époque..
  2. a et b « Wagon de l'Armistice, Rethondes », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr.
  3. a et b « 11 novembre 1918 – Un armistice met fin à la Grande Guerre », sur le site Herodote.net, consulté le 18 janvier 2010.
  4. a et b On déconstruit 5 idées fausses sur l’armistice du 11 novembre 1918