Arthur C. Clarke

Arthur C. Clarke
Arthur C. Clarke en 1965.
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Colombo, Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka
Sépulture
Cimetière de Kanatte (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Arthur Charles Clarke
Surnom
Charles Willis[1]
E.G. O'Brien[1]
Pseudonymes
Charles Willis, E.G. O'BrienVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
King's College de Londres
Richard Huish College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Romancier, inventeur
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marilyn Mayfield (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Genre artistique
Site web
Distinctions
Prix Hugo du meilleur roman ()
Prix Hugo du meilleur roman ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Liste détaillée
International Fantasy Award (en) ()
Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte ()
Prix Kalinga ()
Médaille Stuart-Ballantine (en) ()
Prix Hugo de la meilleure présentation dramatique ()
Prix Nebula du meilleur roman ( et )
Prix Hugo du meilleur roman ( et )
Prix John-Wood-Campbell Memorial ()
Prix Marconi ()
Damon Knight Memorial Grand Master Award ()
Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique ()
International Space Hall of Fame ()
Knight Bachelor ()
Prix von Kármán ()
Science Fiction and Fantasy Hall of Fame (en) ()
Retro Hugo Award for Best Short Story (d) ()
Prix Geffen (en) ()
Sri Lankabhimanya ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
signature d'Arthur C. Clarke
Signature

Arthur Charles Clarke [ˈɑːθə(ɹ) t͡ʃɑːlz klɑː(ɹ)k][3], ou Arthur C. Clarke[4], né le à Minehead dans le Somerset au Royaume-Uni et mort le à Colombo au Sri Lanka, est un écrivain de science-fiction, écrivain scientifique, futurologue, présentateur de télévision, explorateur sous-marin et inventeur britannique.

Il a utilisé des pseudonymes comme Charles Willis[1] et E. G. O'Brien[1].

Il fait partie, avec Isaac Asimov et Robert A. Heinlein, des « Trois Grands » (Big Three) auteurs de science-fiction de langue anglaise[5],[6],[7]. Dans certains de ses romans, il a anticipé l'Internet et l'intelligence artificielle générale (avec notamment dans 2001 : l'Odyssée de l'espace, l'IA ordinateur de bord HAL 9000, capable de comprendre le langage naturel, d'interpréter les émotions, de raisonner, d'apprendre et de concevoir) ; et dans une interview en 1976, il a prédit pour l'an 2000 à la fois l'arrivée du World Wide Web et celle du téléphone portable. Il a envisagé notre utilisation actuelle des ordinateurs, avec Internet et surtout le Web (le réseau d'informations utilisé) et il pensait que les progrès croisés des télécommunications et de l'informatique allaient aider l'humanité à développer une conscience et une culture planétaires[8],[9].

  1. a b c et d Arthur C. Clarke sur le site NooSFere.
  2. « https://sova.si.edu/record/NASM.2015.0010 »
  3. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  4. Aux États-Unis et au Canada, le deuxième prénom est abrégé par son possesseur en une initiale à l'écrit et omis dans la vie quotidienne.
  5. (en) « The Big Three – Asimov – Clarke – Heinlein – A Bibliography », sur SFandFantasy.co.uk (consulté le ).

    « Isaac Asimov, Arthur C. Clarke and Robert Heinlein are informally known as the "Big Three" - the best known members of the group of authors who brought science fiction into a Golden Age in the middle years of the twentieth century. »

  6. (en) Patrick Parrinder, Learning from Other Worlds : Estrangement, Cognition, and the Politics of Science Fiction and Utopia, Duke University Press, , 312 p. (ISBN 978-0-8223-2773-8), p. 81

    « This short discussion of Asimov, Clarke and Heinlein—the so-called Big Three, who largely dominated American (and, to a lesser extent, Anglo-American) science fiction during the 1940s, the 1950s and well into the 1960s—should serve to suggest the particularly complex affinity between science fiction and critical theory in its Blochian version. »

  7. (en) « Science Fiction Writer Robert J. Sawyer: The Death of Science Fiction », sur SF writer (consulté le ) : « And yet, the publishers do whatever they can to continue to milk the big three: Asimov, Clarke, and Heinlein ».
  8. Laurent Sacco, « 30 ans du Web : quand la prédiction d'Arthur Clarke prenait corps », sur Futura (consulté le ).
  9. Marcus Dupont-Besnard, « Vidéo : Arthur C. Clarke prédisait les grands principes d'Internet dès 1974 », sur Anticipation, (consulté le ).