L'assimilation culturelle est une pratique qui consiste à exiger d’une personne étrangère qu'elle adopte les comportements, les coutumes et les traditions de la population majoritaire ou dominante. Ce processus peut se dérouler naturellement, au fil du temps, par acclimatation à la culture dominante, ou être imposé de manière coercitive.
Du point de vue de la personne assimilée, l'assimilation peut être décrite comme une forme d'acculturation. Elle correspond à une situation au cours de laquelle un individu ou un groupe abandonne totalement sa culture d'origine, volontairement ou de manière contrainte, pour adopter les valeurs, la langue et les pratiques culturelles d'un nouveau groupe en s'y conformant de manière plus ou moins profonde et complète. Celle-ci n'est qu'une des phases possibles de l'acculturation, et si elle se réalise, elle n'en sera que la phase terminale. Alors que le rayonnement culturel se propage par l'adhésion à la culture étrangère, l'assimilation[1], elle, peut faire l'objet d'un programme social structuré lorsqu'associée à un projet de société.
En sociologie, l’assimilation est un processus social de convergence des comportements et des représentations. Le traitement de ce sujet devient central lorsqu'une nation est confrontée aux phénomènes de migrations humaines. Il constitue souvent un moyen politique visant à l’intégration des étrangers. Il s’agit dans ce cas d’une entreprise de l’État, dans le cadre d’une politique d’intégration.