Date | |
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Lieu | Benghazi (Libye) |
Issue | Victoire d'Ansar al-Charia |
Armée nationale libyenne
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Ansar al-Charia |
Fathi Al-Obeïdi[1] |
inconnues 23 hommes de la CIA[2],[3] 37 civils et agents diplomatiques[1] |
~ 100 hommes[4] |
~ 12 morts[5] 4 morts (2 hommes de la CIA, un officier responsable du service des communications et l'ambassadeur J. Christopher Stevens)[6] 3 à 5 blessés[1] |
inconnues |
Coordonnées | 32° 03′ 41″ nord, 20° 04′ 51″ est | |
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L'attaque de Benghazi de 2012, parfois désignée comme la bataille de Benghazi, a eu lieu le soir du , dans un contexte post-première guerre civile libyenne, lorsque des djihadistes ont attaqué l'enceinte diplomatique américaine de Benghazi, en Libye, tuant l'ambassadeur américain, J. Christopher Stevens, et le fonctionnaire Sean Smith. Stevens est alors le premier ambassadeur américain tué dans l'exercice de ses fonctions depuis 1979.
Plusieurs heures plus tard, une seconde attaque a visé un autre site de la ville, tuant notamment deux contractants de la CIA. Une dizaine d'autres personnes ont également été blessées dans les attaques.
Les rapports officiels dévoilés par la presse dans les mois suivant les événements suggèrent que l'attaque de Benghazi répondait avant tout à une opération menée par la CIA, l'ambassadeur et le fonctionnaire américain tués étant davantage des victimes collatérales que les premières personnes visées par cette opération.
Les États-Unis ont immédiatement augmenté le niveau de sécurité des installations diplomatiques et militaires dans le monde. À la suite d'une enquête, en tant que secrétaire d'État, Hillary Clinton, a ensuite pris la responsabilité des manquements à la sécurité sur ces sites. Néanmoins, la commission spéciale d'enquête sur Benghazi mise en place en mai 2014 à la demande de la Chambre des représentants à majorité républicaine découvrira que la secrétaire d'État a utilisé a un compte privé dans ses fonctions officielles au lieu de son adresse gouvernementale faisant surgir des questions concernant la sécurité informatique. Cette révélation débouchera sur l'affaire des courriels d'Hillary Clinton.
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