Aulus Manlius Torquatus Atticus

Aulus Manlius Torquatus Atticus
Fonctions
Consul
avec Caius Sempronius Blaesus (en)
Sénateur romain
Princeps senatus
Censeur
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
A. Manlius T.f.T.n. Torquatus AtticusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Titus Manlius Torquatus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Titus Manlius Torquatus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut
Autres informations
Conflit

Aulus Manlius Torquatus Atticus est un homme politique romain du IIIe siècle av. J.-C., fils de Titus Manlius Torquatus Atticus (consul en 299 av. J.-C.), et peut-être frère de Titus Manlius Torquatus (consul en 235 av. J.-C.). Le père d'Atticus et son frère aîné - nommés tous les deux Titus -sont inconnus, mais son grand-père - lui aussi nommé Titus - a été consul en 299 et est décédé pendant sa magistrature[1]. Atticus a probablement été l'oncle de son quasi-contemporain Titus Manlius Torquatus. Comme lui, il a été deux fois consul en 235 et 224, censeur en 231 et finalement dictateur en 208. Pline raconte que le consul précédent nommé Aulus Torquatus est mort en mangeant un gâteau[2]. Cela a pu être Atticus, mais Friedrich Münzer préfère la version que cela a été le consul de 164, aussi nommé Aulus Torquatus. Le nom de famille Torquatus a été reçu premièrement par l'ancêtre d'Atticus, Titus Manlius Imperiosus, en 361 après sa victoire contre un gaulois dans un seul combat. Il a récupéré sa torque comme trophée[3]. La torque est devenue un emblème de la famille. Ses membres la posaient avec orgueil sur les monnaies qu'ils frappaient. Imperiosus Torquatus a été сonnu pour sa sévérité en tuant son propre fils après la désobéissance du dernier pendant une bataille[4],[5]. Le surnom Atticus est une référence à Attica et démontre qu'il a été influencé par le Philhellenisme de plus en plus présent à Rome. Il a probablement atteint une bonne compétence en grec et l'a montré dans son nom[6]. Plusieurs autres hommes politiques éminents ont adopté le surnom grec pendant l'existence de la Moyenne République, par exemple Quintus Publilius Philo ou Quintus Marcius Philippus[7]. Le même surnom a été utilisé deux siècles plus tard par l'ami de Cicéron Titus Pomponius Atticus après sa résidence de longue durée à Athènes[8].

  1. Harriet Flower, « The significance of an inscribed breastplate captured at Falerii in 241 B.C. », Journal of Roman Archaeology, vol. 11,‎ , p. 224–232 (ISSN 1047-7594 et 2331-5709, DOI 10.1017/s104775940001727x, lire en ligne, consulté le )
  2. De Laguna, Frederica, 1906-2004, editor. Hallowell, A. Irving (Alfred Irving), 1892-1974. Beginnings of anthropology in America., Selected papers from the American anthropologist, 1888-1920., Row, Peterson, (OCLC 421581, lire en ligne)
  3. Livy., Livy, Heinemann, 1967- (OCLC 221355893, lire en ligne)
  4. Livy [Titus Livius], A Commentary on Livy, Books VI–X, Vol. 2: Books VII–VIII, (ISBN 9780198152262, DOI 10.1093/actrade/9780198152262.book.1, lire en ligne)
  5. Peter Broughton, Campbell Broughton, Reith Broughton et Hill Broughton, « Offshore Gravity Based Oil Production Platform Interaction with the Sea Bed », Offshore Technology Conference, Offshore Technology Conference,‎ (DOI 10.4043/2372-ms, lire en ligne, consulté le )
  6. 9 Gruen, Culture and National Identity, p. 230.
  7. Modèle:Ouvrae
  8. Cicero, Marcus Tullius., Cicero : the Verrine Orations : in two vol. “VII, VIII, Harvard University Press, <1954-1999 (ISBN 978-0-674-99444-7, 9780674994447 et 0674994256, OCLC 406486003, lire en ligne)