Barbaresques

Un combat naval avec les corsaires barbaresques, par Lorenzo A. Castro, 1681.

Le terme « Barbaresque » correspond approximativement à l'aire côtière du Maghreb actuel[1]. Le terme « Berbérie » quant à lui est apparu dans la littérature vers 1860[2].

Les corsaires barbaresques ont capturé des milliers de navires chrétiens et ont attaqué à plusieurs reprises la plupart des localités côtières des rives nord de la mer Méditerranée. En conséquence, les résidents ont abandonné leurs anciens villages côtiers en Espagne, France et en Italie et en ont construit d'autres, souvent fortifiés, au sommet des buttes et des collines[3]. Les raids ont été un tel problème que les côtes sont restées en partie désertes jusqu'au début du XIXe siècle. Certains des capitaines des galères de course, ainsi que les corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des Européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker[4]. Les effets des raids barbaresques ont culminé au début du milieu du XVIIe siècle.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées JH7
  2. Guy Turbet-Delof, (1973) p. 8.
  3. (en) Slavery : Abolition, Richard Oluseyi Asaolu, 310 p. (lire en ligne), p. 50.
  4. (en) Ian W. Toll, « The Shores of Tripoli », Sunday Book Review,‎ (lire en ligne).