Barbe

La barbe de Moïse, sculptée par Michel Ange.
Deux barbus lors d'un championnat de barbes entières entretenues, avec Jack Passion à droite, gagnant de plusieurs compétitions mondiales.

La barbe (du latin barba, issu d'un mot indo-européen reconstitué *bharda) est l’ensemble des poils recouvrant le menton, les joues, la mâchoire ainsi que l'extérieur des lèvres (supérieure et inférieure) de l'homme et de l'adolescent.

Généralement, la barbe apparaît progressivement à partir de la puberté, comme la plupart des autres poils du corps humain. Toutefois, s'agissant d'un caractère sexuel secondaire, elle dépend de la génétique et du taux de testostérone que produit naturellement le corps. En outre, il existe de très grandes variations dans l'acquisition finale de ce caractère. La pilosité est variable dans les divers groupes humains : les populations asiatiques en ont par exemple très peu, et l'aspect des conquistadors espagnols barbus surprit[1] autant que leurs chevaux à leur arrivée. Tout comme l'est la vitesse de pousse, la vitesse d'apparition des poils, en particulier ceux des joues, est également très variable d'un individu à l'autre. Certaines personnes mettent plusieurs années avant d'obtenir une barbe dure, d'autres n'y parvenant jamais. Dans quelques rares cas, il arrive que des bébés naissent avec une fine barbe qui s'estompe au fil des premiers mois. Les femmes atteintes d'hypertrichose peuvent aussi être pourvues d'une barbe.

De tout temps, les hommes barbus se sont vu attribuer des vertus diverses comme la sagesse, la virilité ou un statut social élevé. Cependant, la barbe peut être aussi perçue comme un manque de propreté et est synonyme de contact piquant lorsqu'elle est taillée, mais peut être appréciée lorsqu'elle est longue et douce.

Peu d'études semblent exister sur le sujet de l'histoire de la barbe (pogonologie[2]) ou de la manière de l'entretenir (pogonotomie[3]).

  1. Sur les traces des conquistadors en terres incas — lexpress.fr
  2. Dulaure J.A (1786) Pogonologie, ou histoire philosophique de la barbe, par MJ-A. D***[Dulaure]. Le Jay.
  3. Perret, J. J. (1769). La pogonotomie, ou L'art d'apprendre à se raser soimême, avec la maniere de connoître toutes sortes de pierres propres à affiler tous les outils ou instruments... suivi d'une observation importante sur la saignée. Dufour.