Date | du 9 avril au |
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Lieu | Environs d'Arras, France |
Issue | statu quo |
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Canada Australie Nouvelle-Zélande Terre-Neuve |
Empire allemand |
Douglas Haig, Edmund Allenby, Hubert Gough, Henry Horne |
Erich Ludendorff, Ludwig von Falkenhausen, Georg von der Marwitz |
Ire, IIIe et Ve Armées | IIe et VIe Armées |
Ire : 46 826 hommes IIIe : 87 226 hommes Ve : 24 608 soit ≈150 000 hommes |
100 000 hommes |
Batailles
Coordonnées | 50° 17′ 23″ nord, 2° 46′ 51″ est | |
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La bataille d'Arras est une offensive britannique, canadienne, australienne, néo-zélandaise et terre-neuvienne contre les troupes allemandes qui eut lieu à Arras en France du 9 avril au pendant la Première Guerre mondiale.
Pendant une grande partie de la guerre, les armées ennemies sur le front occidental furent dans une impasse, avec une ligne continue de tranchées s'étendant de la côte belge à la frontière suisse[1]. L'objectif essentiel des Alliés à partir de début 1915 fut de percer les défenses allemandes en campagne et d'engager l'armée allemande numériquement inférieure dans une guerre de mouvement[2]. L'offensive d'Arras fut conçue pour parvenir à ce résultat[3]. Elle a été planifiée avec le haut commandement français, qui lança en même temps une attaque massive (l'offensive de Nivelle) près de quatre-vingts kilomètres plus au sud[3]. L'objectif déclaré de cette opération combinée était de mettre fin à la guerre en quarante-huit heures[4]. À Arras, les objectifs immédiats des Alliés étaient plus modestes : tenir les troupes allemandes loin du terrain choisi pour l'attaque française et prendre aux Allemands les hauteurs qui dominent la plaine de Douai[3].
Les premiers efforts furent axés sur une zone d'assaut relativement large entre Vimy au nord-ouest et Bullecourt au sud-est. Après de considérables bombardement, les troupes canadiennes progressèrent dans la région nord et furent en mesure de s'emparer de la crête stratégique de Vimy et les divisions britanniques placées au centre du dispositif furent également en mesure de faire des avancées importantes. C'est seulement dans le sud, où les forces britanniques et australiennes ont dû faire face à une défense en profondeur, que les assaillants ont obtenu des gains minimes. À la suite de ces premiers succès, les forces britanniques s'engagèrent dans une série d'opérations à petite échelle afin de consolider les positions nouvellement conquises. Bien que ces opérations aient généralement réussi à atteindre des objectifs limités, la plupart d'entre elles se sont soldées par un nombre relativement important de victimes[3].
Quand la bataille prit fin officiellement le , les troupes britanniques avaient fait des progrès importants mais n'avaient jamais été capables de réaliser une percée majeure[3].
On a pu tester à ce moment-là des tactiques expérimentales comme le tir de barrage roulant, les fusées percutantes et les tirs anti-batteries, en particulier pendant la première phase de la bataille et que des assauts bien préparés contre des positions fortifiées pouvaient réussir. Ce secteur est ensuite revenu à une situation d'impasse qui caractérisa la plupart de la guerre sur le front occidental.