Date | – |
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Lieu | Okinawa, Japon |
Issue | Victoire des Alliés |
États-Unis Royaume-Uni |
Empire du Japon |
A terre : En mer : Total : |
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Pertes humaines[4],[5],[6] : US Army et United States Marine Corps :
US Navy :
Pertes matérielles :
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Pertes humaines[9] : Pertes matérielles :
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Seconde Guerre mondiale,
Guerre du Pacifique
Batailles
Campagne des archipels Ogasawara et Ryūkyū
Japon :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 26° 30′ 00″ nord, 128° 00′ 00″ est | |
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La bataille d'Okinawa se déroule du 1er avril au 22 juin 1945, soit quatre-vingt-deux jours, dans l'archipel Okinawa au Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, elle a été l'une des plus sanglantes sur le théâtre du Pacifique. C'est également le plus grand assaut amphibie de la guerre du Pacifique[A 2],[A 3].
Au terme d'un long effort de conquête de plusieurs îles toujours plus proches du Japon, les Alliés prévoient d'utiliser Okinawa, une grande île à 550 km de l'archipel japonais, comme base de l'assaut final contre le Japon. La possession de l'île doit aussi permettre d'intensifier les frappes aériennes sur le Japon en prévision de l'invasion. La prise d'Okinawa permet enfin de couper les dernières lignes d'approvisionnement avec le Sud-Est de la Chine. Des forces considérables sont mises en œuvre car au fur et à mesure de la conquête, les Américains sont confrontés à un ennemi toujours plus agressif et déterminé.
Pour le commandement japonais, l'île d'Okinawa est le prolongement stratégique d'Iwo Jima. Il était persuadé que les Alliés auraient impérativement besoin de l'archipel pour lancer une future offensive amphibie au cœur du Japon, ce qui faisait d'Okinawa la clé de l'Empire. Les préparatifs pour la défense y ont donc été extrêmement poussés.
La bataille a été dénommée le « typhon de l'acier » en anglais (nom de code « opération Iceberg »[10]), et Tetsu no ame (« pluie d'acier ») ou Tetsu no Bofu (« vent violent d'acier ») en japonais[B 2],[A 4],[B 3]. Les surnoms se réfèrent à la férocité des combats, à l'intensité des attaques kamikazes des défenseurs japonais, et au nombre des navires et véhicules blindés alliés qui ont participé à l’opération. Selon des sources gouvernementales d'Okinawa[B 4], le Japon a perdu 77 166 soldats, tués ou suicidés, et les Alliés dénombrent 14 009 morts (et un total estimé à plus de 65 000 victimes de toutes sortes). Simultanément, entre 42 000 et 150 000 civils ont été tués. Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki et l'invasion soviétique de la Mandchourie[11],[B 5] poussent finalement le Japon à se rendre moins de deux mois après la fin des combats à Okinawa.
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