Bataille de Cardedeu

Bataille de Cardedeu
Maquette d'une bataille.
La bataille de Cardedeu, le 16 décembre 1808, vu par le peintre Jean-Charles Langlois.
Informations générales
Date
Lieu Cardedeu, Catalogne
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Commandants
Laurent de Gouvion-Saint-Cyr Juan Miguel de Vives
Théodore de Reding de Biberegg
Forces en présence
16 500 hommes 9 100 hommes
7 canons
Pertes
600 tués ou blessés 1 000 tués ou blessés
1 500 prisonniers
5 canons
2 drapeaux

Guerre d'indépendance espagnole

Batailles

Campagne de Napoléon Ier en Espagne (1808-1809)
Coordonnées 41° 38′ 26″ nord, 2° 21′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Bataille de Cardedeu
Géolocalisation sur la carte : Catalogne
(Voir situation sur carte : Catalogne)
Bataille de Cardedeu

La bataille de Cardedeu se déroule le 16 décembre 1808 à Cardedeu en Espagne. Elle oppose un corps d'armée franco-italien sous le commandement du général Laurent de Gouvion-Saint-Cyr aux troupes espagnoles commandées par les généraux Juan Miguel de Vives et Théodore de Reding de Biberegg. Saint-Cyr remporte la victoire en formant ses troupes en colonnes d'attaque massives qui parviennent à briser les lignes espagnoles.

À la fin de l'année 1808, un contingent français sous les ordres du général Guillaume Philibert Duhesme est assiégé dans Barcelone par les 24 000 soldats espagnols de Vives. Gouvion-Saint-Cyr quitte la France et marche au secours de Duhesme à la tête d'un corps franco-italien de 23 000 hommes. Le commandant français obtient d'abord la capitulation de la ville de Roses, mais face à la forteresse de Gérone qui a par deux fois résisté aux forces impériales, Saint-Cyr recourt à une stratégie risquée. Laissant en arrière son artillerie et le gros de son train d'approvisionnement, il contourne Gérone par les montagnes avec 16 500 hommes et se dirige sur Barcelone.

L'arrivée de Saint-Cyr surprend complètement Vives qui n'a que 9 000 hommes à lui opposer. Pour pallier son infériorité numérique, le général espagnol positionne ses troupes en hauteur, mais la progression des colonnes françaises s'avère irrésistible : après avoir subi de lourdes pertes, les Espagnols se retirent, permettant à Saint-Cyr de soulager Barcelone dans la foulée.