Date | |
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Lieu | Italie, France, Espagne |
Casus belli | Manquement de la France aux résolutions du traité de Madrid (1526) |
Issue | Victoire des Habsbourg |
Changements territoriaux | Comté d'Artois, Milanais |
Royaume de France République florentine |
Saint-Empire Monarchie espagnole République de Gênes États pontificaux |
comte de Saint-Pol | Antonio de Leyva Philibert de Châlon |
Batailles
Coordonnées | 45° 19′ nord, 9° 16′ est | |
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La bataille de Landriano, qui eut lieu le , durant la guerre de la Ligue de Cognac (une des guerres d'Italie), sonna le glas des ambitions de François Ier dans le Milanais. Quant à son adversaire, Charles Ier d'Espagne, qui avait été élu empereur (sous le nom de Charles Quint) mais n'avait pas encore été couronné par le pape, il put obtenir sa consécration à Bologne entre le et le , grâce à cette victoire et aux concessions arrachées à la France par l'humiliant traité de Barcelone (). Cette défaite entraîna la signature de la paix de Cambrai ().
Les principales causes de la défaite des Français sont la défection du capitaine génois Andrea Doria, qui passa au service des Impériaux, et l'échec du siège de Naples (1528), une conséquence de la peste dont furent victimes, entre autres, les commandants français Lautrec et Navarro.
La bataille eut lieu à Landriano, petite localité de Lombardie proche de Pavie, où en 1525 François Ier avait déjà subi une cuisante défaite. Le fait décisif fut ici l'interception de l'armée de relève française, commandée par le comte de Saint-Pol, par l'armée impériale d'Antonio de Leyva[1].
Les hostilités reprirent : l'armée impériale, libérée par l'intervention de Philibert de Châlon, prince d'Orange, se tourna contre une République florentine isolée.