Date | |
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Lieu | Comté de Hinds, État du Mississippi |
Issue | Victoire de l'Union |
États-Unis | États confédérés |
James B. McPherson | John Gregg |
12 000 hommes[1] | 4 400 hommes |
446 total 68 tués 341 blessés 37 disparus |
820 total 100 tués 305 blessés 415 capturés |
Batailles
Coordonnées | 32° 14′ 21″ nord, 90° 26′ 55″ ouest | |
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La bataille de Raymond s'est déroulée le , près de Raymond, dans l'État du Mississippi, pendant la campagne de Vicksburg de la guerre de Sécession. Le combat le plus âpre voit les éléments de l'armée du Tennessee du major général de l'Union Ulysses S. Grant s'opposer aux forces confédérées du département du Mississippi et de Louisiane orientale du lieutenant général John C. Pemberton. Les confédérés échouent à empêcher les troupes fédérales d'atteindre la voie ferrée méridionale et d'isoler Vicksburg, Mississippi, d'être renforcées et ravitaillées.
Pendant la matinée du , les confédérés apprécient l'avantage de deux contre un qu'ils détiennent, alors qu'ils font face au-delà de Fourteen Mile Creek à une seule brigade fédérale. Néanmoins alors que la matinée s'approche de midi et que les confédérés attendent en embuscade, le reste de la division fédérale se déploie en secret dans les champs à côté de la brigade, donnant aux troupes de l'Union un avantage de trois contre un en nombre et un de sept contre un pour l'artillerie[2]. L'officier de plus haut rang confédéré, le brigadier général John Gregg (en), tente d'obtenir une surprise tactique et de mettre en déroute les forces fédérales alors qu'elles traversent le ruisseau, mais c'est lui qui est pris par surprise et est mis en déroute par le XVII corps de l'Union sous le commandement du major général James B. McPherson. Les pertes de l'Union à Raymond sont de 68 morts, 341 blessés et 37 disparus. Les pertes confédérées sont pratiquement le double : 100 morts, 305 blessés et 415 prisonniers[3],[4],[5].
La petite bataille a un impact excessivement important sur la campagne de Vicksburg. L'interdiction par l'Union de la voie ferrée interrompt la tentative de Pemberton pour consolider ses forces et l'empêche de faire la jonction avec son commandant, le général Joseph E. Johnston. Finalement, Pemberton n'a que trois options : abandonner Vicksburg, se retirer dans la ville et accepter le siège, ou combattre contre une force supérieure en nombre. Faisant face à des ordres contradictoires de ses supérieurs et à une insurrection ouverte de ses subordonnés, Pemberton sera obligé de choisir la dernière option le lors de la bataille de Champion Hill.