Bataille des Thermopyles

Bataille des Thermopyles
Description de cette image, également commentée ci-après
Plan de la bataille.
Informations générales
Date
Lieu Thermopyles (« portes chaudes » en grec[1])
Issue Victoire perse
Changements territoriaux Les Perses prennent le contrôle de la Béotie.
Belligérants
Cités grecques Perse
Commandants
Léonidas Ier
Démophilos
Xerxès Ier
Mardonios
Hydarnès II
Artapanus[2]
Forces en présence
Initialement env. 7 000[3],
Env. 2 100 le troisième jour :
1 000 Lacédémoniens dont 300 Spartiates, 700 Thespiens, 400 Thébains.
entre 70 000 et 300 000 selon les auteurs
Pertes
4 000 morts selon Hérodote[4] 20 000 morts selon Hérodote[5]

Guerres médiques

Batailles

Coordonnées 38° 47′ 45″ nord, 22° 32′ 13″ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Bataille des Thermopyles
Géolocalisation sur la carte : Grèce-Centrale
(Voir situation sur carte : Grèce-Centrale)
Bataille des Thermopyles

La bataille des Thermopyles, l'un des plus célèbres faits d'armes de l'histoire antique et des guerres médiques, oppose une alliance des cités grecques à l'Empire achéménide en août ou septembre L'armée grecque, environ 7 000 hoplites, tente de retenir l'armée perse de Xerxès Ier, laquelle compte, selon les estimations modernes, entre 70 000 et 300 000 soldats à l'entrée du défilé des Thermopyles qui commande l'accès à la Grèce centrale, le long de la mer Égée.

À la suite d'une manœuvre de contournement par les Perses, la plupart des Grecs — pris sur leurs arrières — abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d'un des leurs et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos, décident de combattre jusqu'au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense. Cette bataille devient l'un des symboles de la résistance grecque à l'envahisseur car, grâce à elle et malgré la prise d'Athènes par les Perses, les Grecs conservent leur indépendance après leurs triomphes à Salamine, en , et à Platées, en

Au sommet du Kolonós, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel a été érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos commémore cette action :

« Étranger, va dire à Lacédémone
Que nous gisons ici par obéissance à ses lois. »

Le courage et le sacrifice des Spartiates, entrés dans la légende, ont été repris maintes fois par la culture populaire, même si les Perses ont obtenu une victoire stratégique au prix de pertes considérables.

  1. Traduit par hot gates en anglais : (en) « Thermopylae », dans Encyclopedia Britannica, (lire en ligne)
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ctes
  3. Dascalakis 1962, p. 18.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées VIII25
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées VIII24