Beggars Banquet

Beggars Banquet
Description de l'image BeggarsBanquetLP.jpg.
Album de The Rolling Stones
Sortie
Enregistré Du au
aux studios Olympic à Londres[1] et aux Sunset Sound à Los Angeles
Durée 39:47
Genre Blues rock, Roots rock[2], country blues[3]
Format 33 tours
Auteur-compositeur Jagger/Richards
Producteur Jimmy Miller
Label Decca / ABKCO (Royaume-Uni)
London / ABKCO (États-Unis)
Critique

Albums de The Rolling Stones

Singles

  1. "Street Fighting Man"
    Sortie : Drapeau des États-Unis 31 août 1968, Drapeau du Royaume-Uni juillet 1971

Beggars Banquet est le septième album studio du groupe de rock britannique The Rolling Stones, paru en 1968. Il a été enregistré entre le 17 mars et le 25 juillet 1968 à Londres (Angleterre) et Los Angeles (États-Unis) produit par l'Américain Jimmy Miller, avec qui ils travailleront jusqu'en 1973. C'est le premier d'une série de quatre studios albums qui sont généralement considérés comme l'apogée artistique des Rolling Stones (avec Let It Bleed, Sticky Fingers et Exile on Main St.)[6]. Sa publication était initialement prévue pour le 26 juillet de la même année, mais elle a été reportée de plusieurs mois en raison d'un différend avec leur maison de disques, Decca Records, concernant l'illustration de l'album controversée que le groupe avait l'intention d'utiliser[7]. Enfin, Beggars Banquet est sorti le avec une pochette entièrement blanche avec seulement le nom de l'album écrit en lettres d'or.

La production présente des chansons à base de blues, représentant le retour du groupe à ses racines après les errances psychédéliques de Their Satanic Majesties Request, les Stones ont trouvé leur voie et vont marquer la décennie à venir[8]. Les paroles de certaines chansons ont des thèmes axés sur la critique sociale, inspirés par les émeutes et les conflits de l'époque, et philosophiques, en raison du grand nombre de livres de philosophie et de poésie que Mick Jagger lisait à cette époque[9].

Il a fait ses débuts au sommet des classements de vente aux États-Unis et au Royaume-Uni, atteignant bientôt un million d'exemplaires de ventes. Deux singles sont mis en circulation pour sa promotion : Jumpin' Jack Flash, qui remporte un franc succès, mais ne figure pas sur l'album, et Street Fighting Man. La diffusion de cette dernière chanson a été boycottée par plusieurs stations de radio américaines, car considérée comme "déstabilisante" et sa publication coïncidant avec la Convention nationale démocrate de 1968. L'album a reçu une bonne évaluation de la part des critiques musicaux, étant considéré comme l'une des meilleures œuvres réalisées par le groupe tout au long de sa carrière. En 2003, il a été classé 57e sur la liste des 500 meilleurs albums de tous les temps établie par le magazine américain Rolling Stone.

  1. (en) Phill Brown, « Phill Brown, Recording the Rollig Stones' Classic, Beggar's Banquet », sur tapeop.com, TapeOp, .
  2. (en) Paul Lester, « These albums need to go to rehab », The Guardian, Londres, Guardian News and Media Limited,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) David Luhrssen et Michael Larson, Encyclopedia of Classic Rock, ABC-CLIO, , 305 p..
  4. (en) Richie Unterberger, « Beggars Banquet : Review », Allmusic (consulté le ).
  5. (en) « Beggars Banquet », sur www.acclaimedmusic.net (consulté le ).
  6. (es) Stephen Davis, Rolling Stones. Los viejos dioses nunca mueren, Barcelone, Ediciones Robinbook, , 290 p. (ISBN 84-95601-61-3).
  7. « The Rolling Stones Biography » [archive du ], sur Rock and Roll Hall of Fame and Museum, The Rock and Roll Hall of Fame and Museum, Inc. (consulté le ).
  8. (en) Jann S. Wenner, « Inside the Rolling Stones' 'Beggars' Banquet' », Rolling Stone,‎ .
  9. (en) Jann Wenner, « Jagger Remembers » [archive du ], sur Rolling Stone, (consulté le ).