Bloody Sunday | |||
Banderole et graffiti loyalistes sur un bâtiment dans une rue adjacente à Shankill Road à Belfast en 1970. | |||
Date | |||
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Lieu | Derry, Irlande du Nord | ||
Victimes | Manifestants et passants | ||
Morts | 14 | ||
Blessés | 28 | ||
Auteurs | Armée de terre britannique | ||
Guerre | Conflit nord-irlandais | ||
Coordonnées | 54° 59′ 49″ nord, 7° 19′ 32″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Irlande du Nord
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
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Bloody Sunday (irlandais : Domhnach na Fola, parfois anglais : Bogside Massacre, français : Massacre du Bogside ou Dimanche sanglant) est le nom donné à la tuerie survenue le dimanche dans le quartier de Bogside à Derry en Irlande du Nord, au cours de laquelle vingt-huit manifestants pacifistes des droits civiques et des passants ont été pris pour cible par des soldats de l'armée britannique.
Treize hommes dont sept adolescents sont morts immédiatement ; un autre homme blessé ce jour-là est mort quatre mois et demi plus tard. Quatorze personnes furent également blessées, douze par balles et deux écrasées par des véhicules militaires[1]. Cinq de ces blessés ont été touchés dans le dos[2].
Le drame est survenu au cours de la marche de l'association nord-irlandaise pour les droits civiques ; les soldats impliqués appartenaient au 1er bataillon du régiment de parachutistes du Royaume-Uni[3].
John Lennon, dans son album Some Time in New York City sorti en 1972, le groupe punk de l'Ulster, Stiff Little Fingers avec son titre Bloody Sunday, puis le groupe de rock U2 dans sa chanson Sunday Bloody Sunday, rendent hommage aux victimes de cet événement.
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