| Bruno Kreisky | |
 Bruno Kreisky en . | |
| Fonctions | |
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| Président fédéral d'Autriche (intérim) | |
| – (2 mois et 14 jours) |
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| Chancelier | Lui-même |
| Prédécesseur | Franz Jonas |
| Successeur | Rudolf Kirchschläger |
| Chancelier fédéral d'Autriche | |
| – (13 ans, 1 mois et 3 jours) |
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| Président fédéral | Franz Jonas Rudolf Kirchschläger |
| Gouvernement | Kreisky I, II, III et IV |
| Législature | XIIe, XIIIe, XIVe et XVe |
| Coalition | SPÖ |
| Prédécesseur | Josef Klaus |
| Successeur | Fred Sinowatz |
| Président fédéral du Parti socialiste d'Autriche | |
| – (16 ans, 8 mois et 26 jours) |
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| Prédécesseur | Bruno Pittermann |
| Successeur | Fred Sinowatz |
| Ministre fédéral des Affaires étrangères | |
| – (6 ans, 10 mois et 10 jours) |
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| Chancelier | Julius Raab Alfons Gorbach Josef Klaus |
| Gouvernement | Raab II, III et IV Gorbach I et II Klaus I |
| Prédécesseur | Leopold Figl |
| Successeur | Lujo Tončić-Sorinj |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Vienne (Autriche-Hongrie) |
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Lieu de décès | Vienne (Autriche) |
| Nationalité | autrichienne |
| Parti politique | SPÖ |
| Religion | agnosticisme |
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| Chanceliers fédéraux d'Autriche | |
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Bruno Kreisky, né le à Vienne et mort le à Vienne, est un homme d'État autrichien membre du Parti socialiste d'Autriche (SPÖ).
Issu de la bourgeoisie juive de Vienne, il s'engage dès l'adolescence dans le mouvement socialiste. Il passe dans la clandestinité lors de l'instauration de la dictature austrofasciste d'Engelbert Dollfuss huit ans plus tard. Il est arrêté en puis relâché en . De nouveau emprisonné en , il est une fois encore libéré et fuit en Suède.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il organise les réseaux d'Autrichiens émigrés par l'intermédiaire de l'Association des Autrichiens de Suède. Il revient en Autriche en et devient cinq ans plus tard le chef de cabinet du président fédéral Theodor Körner.
En il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre fédéral des Affaires étrangères Karl Gruber. Il joue donc un rôle-clé dans l'élaboration du traité d'État qui rétablit la souveraineté de l'Autriche. Il est choisi en comme nouveau ministre fédéral des Affaires étrangères et conserve cette fonction près de sept ans.
Après que le SPÖ a été renvoyé dans l'opposition en , il en prend la direction en et s'attache à en moderniser le programme avec l'appui d'experts. Vainqueur à la majorité relative des élections de , il forme un gouvernement minoritaire appuyé par le FPÖ et accède à 59 ans aux fonctions de chancelier fédéral.
Il remporte ensuite trois majorité absolues consécutives, en , et . À la tête du gouvernement fédéral pendant 13 ans, il mène une politique qui allie réformes de société et progrès socio-économique. Sur la scène internationale, il profite de la neutralité autrichienne pour jouer un rôle de pont entre les deux blocs alors en pleine Guerre froide.
Il se retire de la vie politique en , après que le SPÖ a perdu sa majorité absolue au Conseil national. Il cède toutes ses responsabilités à son bras droit Fred Sinowatz. Il reçoit l'année suivante une greffe de rein, et meurt en , à l'âge de 79 ans. Son mandat de 13 ans à la direction de l'exécutif autrichien en fait le chancelier le plus durable de toute la République d'Autriche.