Statut | Monarchie théocratique |
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Capitale | Cordoue |
Langue(s) | Arabe [1], Arabe andalou, Berbère, Mozarabe |
Religion | Islam (sunnite), Catholicisme Romain, Judaïsme |
Population |
7 000 000 (1000) |
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Densité | 14/km2 |
Superficie |
500 000 km2 (1000) |
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Fondation par Abd al-Rahman III | |
932 | Prise de Tolède |
Années 960 | Apogée du califat |
985 | Destruction de Barcelone |
997 | Prise de Saint-Jacques-de-Compostelle |
1031 | Éclatement du califat en 23 taïfas |
(1er) 929-961 | Abd al-Rahman III |
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(Der) 1027-1031 | Hicham III |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le califat omeyyade de Cordoue (en arabe : خلافة قرطبة / ḵilāfat qurṭuba ; en berbère : ⴰⵎⵉⵏⴽⵓⴷ ⵏ ⵇⵓⵕⵟⵓⴱⴰ / aminkud en quṛṭuba; en espagnol : Califato de Córdoba; en portugais: Califado de Córdova) est un État d'Ibérie musulmane gouverné par la dynastie des Omeyyades de Cordoue et qui dominait aussi une partie de l'Afrique du Nord. Succédant à l'Émirat de Cordoue (756-929) avec toujours Cordoue comme capitale, il a duré jusqu'en 1031. La période, caractérisée par une expansion du commerce et de la culture, a vu la construction de chefs-d'œuvre de l'architecture d’Al-Andalus.
En janvier 929, l'Émir de Cordoue Abd-ar-Rahman III s'est proclamé calife de Cordoue[2]. Il était membre de la dynastie des Omeyyades, qui détenait le titre d'émir de Cordoue depuis 756.
Le califat s'est désintégré au cours d'une guerre civile (la fitna d'al-Andalus) entre les descendants du dernier calife, Hicham II, et les successeurs de son Hadjib (fonctionnaire de la cour), Al-Mansur. En 1031, après des années de luttes intestines, il s'est fracturé en un certain nombre de taïfa (royaumes) musulmans indépendants[3].