Cambridge Analytica

Cambridge Analytica
Création [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition [2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Alastair MacWillson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société à capitaux privésVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Alexander Nix[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Robert Mercer[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Technologies de l'information et de la communicationVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère SCL GroupVoir et modifier les données sur Wikidata

Cambridge Analytica LTD (ou « CA ») est une société britannique de « Conseil en gestion autre que la gestion financière » combinant des outils d'exploration et d'analyse des données. Créée le 30 juillet 2014 (selon la Companies House, le registre du commerce britannique), ou en 2013 (selon Nazzareno Tirino)[5] comme une filiale des Strategic Communication Laboratories (Groupe SCL) spécialisée en politique américaine[6]. Créée sous le régime juridique de Private limited Company avec comme adresse Fairfield Shotley Road, Chelmondiston, Ipswich dans le Suffolk (une adresse partagée par une quinzaine de compagnies), elle établit des bureaux à Londres, New York et Washington. La famille du milliardaire conservateur Robert Mercer est son principal financeur[6],[7]. Le nom Cambridge Analytica évoque celui d'Oxford Analytica, une institution fondée en 1975 à Oxford par le Dr David R Young, mais a priori sans rapport avec elle.

Cambridge Analytica se retrouve en 2018 au cœur d'un scandale mondial, pour avoir organisé l'« aspiration » des données personnelles de 87 millions d'utilisateurs de Facebook dans le but de cibler des messages favorables au Brexit au Royaume-Uni et à l'élection de Donald Trump aux États-Unis en 2016. Ce scandale provoque en la mise en faillite et la disparition de Cambridge Analytica dont les algorithmes et dirigeants se retrouvent ensuite chez Emerdata Limited[8],[9],[10],[11], alors qu'en septembre 2020, l'ancien patron de Cambridge Analytica Alexander Nix est condamné à sept ans d'interdiction de diriger une entreprise pour cause de « comportement dépourvu d'éthique »[12]. En décembre 2022, Meta, propriétaire de Facebook, accepte de payer 725 millions de dollars pour mettre fin au procès lancé en 2018, sans pour autant reconnaître une infraction[13].

  1. « https://www.bloomberg.com/research/stocks/private/snapshot.asp?privcapId=434877108 »
  2. « Scandale Facebook : la fermeture de Cambridge Analytica ne la met pas à l’abri des poursuites », Le Monde
  3. « https://www.theguardian.com/uk-news/2018/mar/20/cambridge-analytica-suspends-ceo-alexander-nix »
  4. « https://www.thedailybeast.com/rebekah-mercer-stands-by-cambridge-analytica »
  5. (it) Nazzareno Tirino, Cambridge Analytica. Il potere segreto, la gestione del consenso e la fine della propaganda., Lecce, Libellula Edizioni, , 194 p. (ISBN 978-88-6735-512-9, présentation en ligne), p. 109
  6. a et b (en) Sasha Issenberg (en), « Cruz-Connected Data Miner Aims to Get Inside U.S. Voters' Heads », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Kenneth Vogel, « Cruz partners with donor's 'psychographic' firm », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  12. (en) Rob Davies, « Former Cambridge Analytica chief receives seven-year directorship ban », sur The Guardian, (consulté le )
  13. « Scandale de Cambridge Analytica: Facebook accepte de payer 725 millions de dollars à la justice », sur Libération (consulté le )