Camp de Bremen-Obernheide | |
Présentation | |
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Type | Camp de concentration |
Gestion | |
Victimes | |
Géographie | |
Pays | Allemagne nazie |
Coordonnées | 53° 00′ 12″ nord, 8° 44′ 37″ est |
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Le camp de Bremen-Obernheide est une unité de travail forcé dépendant du camp de concentration de Neuengamme, mise à la disposition de la ville de Brême et d’entreprises de travaux publics pour le déblaiement des décombres et la construction de logements de fortune à la suite des bombardements alliés.
A partir de 1942, le cours de la guerre oblige l’Allemagne nazie à enrôler de nouvelles classes de conscrits qui laissent un vide dans les chaînes de production. Pour compenser ces pertes, les autorités mobilisent d’abord la population féminine, puis des travailleurs forcés étrangers, et finalement la population concentrationnaire. Moyennant finances, la SS organise la mise à disposition des déporté(e)s, soit en installant des entreprises à l'intérieur des camps de concentration, soit en détachant des unités de travail forcé dans des ateliers ou sur des chantiers (Kommandos extérieurs) . Sur la durée de la guerre, Neuengamme administre ainsi dans toute l'Allemagne et jusque dans les îles anglo-normandes, près de 90 Kommandos extérieurs (60 masculins et 24 féminins) qui restent rattachés à leur camp d'origine. La gestion de la main-d'œuvre concentrationnaire donne lieu à d'incessants transferts de détenu(e)s qui empêchent parfois de reconstituer un état des lieux précis des effectifs et des pertes[1].