Date |
- (6 mois et 6 jours)[1] |
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Lieu | Empire russe (entre le Niémen et Moscou) |
Casus belli | Levée du blocus continental par la Russie |
Issue |
Victoire russe décisive Retraite de Russie |
Total : 600 000 (selon diverses sources : entre 400-660 000). |
Total : 488 000 |
200 000 morts[2] 150 000 à 190 000 prisonniers[2] 130 000 déserteurs[2] |
210 000 morts[3] |
Batailles
La campagne de Russie, également connue en Russie comme la guerre patriotique de 1812, est une campagne militaire menée par l’empereur Napoléon Ier en 1812 et lors de laquelle les troupes françaises ont envahi l'Empire russe. Elle a pour principale cause la levée par Alexandre Ier de Russie du blocus continental imposé par Napoléon à toute l'Europe depuis 1806, contre le Royaume-Uni.
Jusqu’à la prise de Moscou, face à une armée impériale russe inférieure en nombre au début de l’invasion, l’avantage est aux forces napoléoniennes. Mais le prince russe Mikhaïl Koutouzov, général en chef, relève le moral de son armée et l’encourage à mener une contre-offensive, en organisant le harcèlement de la Grande Armée lors de la retraite française. C'est ainsi que les maladies, l’hiver, mais aussi les soldats et la population russes, sont responsables de la défaite de Napoléon en Russie.
Les guerres napoléoniennes ont profondément marqué la culture russe. La campagne de Russie a été relatée par Léon Tolstoï dans son célèbre roman historique Guerre et Paix, ainsi qu’évoquée par Piotr Ilitch Tchaïkovski dans son Ouverture 1812. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’invasion allemande de l’Union soviétique a été mise en parallèle avec la campagne de Russie.
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