Canular

Photographie d'un faux ovni (en fait une maquette suspendue à un fil à pêche).

Un canular est une forme d'imposture d'ordre comique perpétrée dans l'intention de tromper ou de faire réagir celui qui en est la cible. Sa forme peut être une nouvelle fantaisiste, une farce, une blague[1] ou une action, un propos qui a pour but d'abuser de la crédulité de quelqu'un[2].

Certains artistes et publicitaires utilisent le canular comme moyen de promotion ou d'expression, exploitant la charge affective liée à la fausse nouvelle, qui se répand alors comme une rumeur, et attire les crédules ou les curieux en attisant leurs émotions.

Certains canulars peuvent fort bien ne pas être considérés comme tels par ceux qui les prennent au sérieux : adeptes de « l'holmésologie » (vouée à l'étude du personnage de fiction Sherlock Holmes), habitués des prédictions de Nostradamus, victimes de l'affaire des avions renifleurs, ou certains créateurs du Prieuré de Sion, monté pourtant par de faux documents dans les années 1960 et qui inspira à l'écrivain Dan Brown le roman Da Vinci Code[3].

La diffusion de fausses informations de nature à porter atteinte à l'honneur d'une personne ou d'un groupe s'apparente à de la diffamation, sanctionnée pénalement. Certaines escroqueries se rapprochent du canular par leur énormité ; ainsi, en 1925, Victor Lustig fit croire à la mise en vente de la tour Eiffel pour toucher des commissions.