Capital culturel

Le capital culturel est l’ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu[1]. Ce concept sociologique est introduit par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron dans La Reproduction[2],[1]. Bourdieu et Passeron le définissent comme « les biens culturels qui sont transmis par les différentes actions pédagogiques familiales[2] ». Il existe aux côtés du capital économique et du capital social. La notion de capital culturel a été construite pour rendre compte de l’inégalité des performances scolaires, en mettant d’emblée l’accent sur l’inégale distribution entre les classes des instruments nécessaires à l’appropriation des biens culturels[3].

  1. a et b Anne Jourdain et Sidonie Naulin, « Héritage et transmission dans la sociologie de Pierre Bourdieu », Idées économiques et sociales, no 166,‎ , p. 6–14 (ISSN 2257-5111, DOI 10.3917/idee.166.0006, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Marie-Céline Huguet, « Capital culturel et inégalités sociales de réussite scolaire : les effets des pratiques musicales », Revue française de pédagogie, no 162,‎ , p. 45–57 (ISSN 0556-7807, DOI 10.4000/rfp.774, lire en ligne, consulté le )
  3. Pierre Bourdieu, « Les trois états du capital culturel », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 30,‎ , p. 3-6 (DOI 10.3406/arss.1979.2654)