Cato Bontjes van Beek

Cato Bontjes van Beek
Cato Bontjes van Beek.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domiciles
Pays-Bas (-), Berlin (à partir de ), Angleterre, Fischerhude (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistante, employé de bureauVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jan Bontjes van Beek (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Mietje Bontjes van Beek (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Personnes liées
Mietje Bontjes van Beek (d), Libertas Schulze-BoysenVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
Prison pour femmes de Barnimstrasse (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Cato Bontjes van Beek (née le à Brême, exécutée le à Berlin dans la prison de Plötzensee) était une résistante allemande au nazisme.

Cato Bontjes van Beek a passé son enfance et son adolescence dans la colonie d'artistes de Worpswede/Fischerhude près de Brême. Son père, le céramiste Jan Bontjes van Beek et sa mère la danseuse et peintre Olga Bontjes van Beek, née Breling n'étaient pas très riches mais vivaient dans une ambiance de grande agitation intellectuelle et artistique. Cato n'intégra pas la Bund Deutscher Mädel. Elle et sa sœur Mietje vécurent à partir de 1940 chez leur père à Berlin. Sa maison était un lieu de rencontres d'amis opposants au nazisme. Cato y développa vite une conscience de la souffrance et de l'injustice qu'engendrait le Troisième Reich.

Son entrée dans la résistance a commencé dans le groupe Schulze-Boysen/Harnack (surnommé par les Nazis "Orchestre rouge"), après qu'elle fit la connaissance de Libertas Schulze-Boysen. Après l'éclatement de ce groupe, elle entreprit des actions avec Heinz Strelow avait qui elle était également liée d'amitié. Ils imprimaient et distribuaient des tracts illégaux qui appelaient à la résistance contre le régime de terreur nazi. Cato a été arrêtée le par la Gestapo à Berlin puis condamné à mort par le tribunal de guerre du Reich pour aide à une entreprise de Haute trahison. Elle a été guillotinée le . Il semblerait plutôt d'après la confidence de sa sœur Mietje faite à Aimé Noël rencontré dans l'émission Perdu de vue (Pierre Belmare, les prisonniers de Berlin) qu'elle aurait eu la tête tranchée à la hache.

Un lycée de la ville d'Achim porte son nom depuis 1991 ainsi qu'une rue à Fischerhude (avec un panneau explicatif).

Une maison de la culture à Berlin-Lichtenrade porte également son nom.