Chalet

Chalet du Grand Clé (alt. 1 837 m) au fond de la vallée de L'Étivaz (commune de Château-d'Œx, Vaud, Suisse). Milieu XVIIIe siècle.
« La Grande Maison » (1754) de Rossinière, dite Le Grand Chalet (alt. 905 m) depuis sa transformation en pension en 1857 (dernier lieu de vie du peintre Balthus).
Chalet du début du XVIIe siècle (alt. 1 254 m), à Leysin.
Chalet au Planet, Haute-Savoie, France.
Maison paysanne savoyarde (habitat permanent), appelée chalet en Savoie (vallée d'Abondance, Chablais français).
Chalet des Roses, construit en 1864 pour Achille Fould (Vichy, France).
Le chalet suisse, élément du palais idéal du facteur Cheval.

Le chalet est un bâtiment rural des régions de montagne[1], dont le bois est le matériau de construction essentiel[2]. En Suisse romande, ce terme désigne aussi l'édifice où l'on fabrique le fromage en été dans les hauts alpages. Dans certaines vallées du Valais, il peut s'agir du pâturage lui-même. Dans le Haut-Jura, le mot désigne la fromagerie, et en Savoie, une maison d’alpage (habitation permanente)[3].

Peu à peu, le terme, glissant de la pierre aux matériaux ligneux, a pris des significations diverses pour décrire des édifices qui peuvent être très variés, mais réalisés en bois (traditionnellement construits en madriers, comportant un toit en forte saillie, couvert de bardeaux et de pierres pour retenir la neige)[4],[5]. Au XIXe siècle et au XXe siècle, sous l'influence du tourisme, l'appellation « chalet » s'est répandue dans l'ensemble du monde occidental. Ainsi, en Amérique du Nord, chalet peut définir une simple maison de campagne ou même une résidence au bord de la plage. Voir aussi les Belton Chalets dans le Montana américain.

  1. Sylvain Malfroy, « Chalet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Chalet, dans la 9e édition du dictionnaire de l'Académie française.
  3. Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, éd. de 1998, vol. 1, p. 689.
  4. Description d'un site de constructeur
  5. Définition du dictionnaire et citation de Ramuz, Derborence, 1934, p. 243.