Le charlatanisme est la promotion de pratiques médicales frauduleuses ou ignorantes. En France, le charlatanisme est défini dans le code de déontologie médicale comme le fait pour un médecin de « proposer à des malades des remèdes illusoires ou insuffisamment éprouvés en les présentant comme salutaires ou sans danger[1]. »
Un charlatan est une personne « prétendant de manière frauduleuse ou par ignorance disposer de compétences médicales » ou « une personne qui prétend, professionnellement ou publiquement, posséder des compétences, des connaissances, des qualifications qu'elle ne possède pas[2] ». Ce peut être un vendeur de poudre de perlimpinpin. De manière plus générale, le charlatan pratique l'imposture, ou un jeu de dupes envers autrui, grâce à des trucages, des déformations de la réalité (par exemple via l'exploitation de biais cognitifs), ou des falsifications, en vue de gagner sa confiance, généralement pour obtenir de l'argent ou tout autre avantage.
Les éléments communs du charlatanisme comprennent des diagnostics douteux, ainsi que des traitements non testés, à l'efficacité non avérée, ou réfutés, en particulier pour les maladies graves telles que le cancer. Le charlatanisme est souvent décrit comme une fraude dans le domaine médical avec la caractéristique saillante d'une promotion agressive[3].
Outre les problèmes éthiques liés aux avantages prometteurs qui ne peuvent raisonnablement s'obtenir, le charlatanisme comprend également le risque que les patients choisissent de renoncer à des traitements susceptibles de les guérir, au profit de traitements inefficaces administrés par le charlatan[4],[5],[6]. Ces renoncements impliquent des retards de soins qui peuvent aller jusqu'à causer la mort des patients [7].
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