Charles Lavigerie

Charles Lavigerie
Image illustrative de l’article Charles Lavigerie
Le cardinal Charles Lavigerie, photographié par Albert Capelle, en .
Biographie
Nom de naissance Charles Martial Lavigerie
Naissance
Huire, Saint-Esprit (France)
Ordre religieux Missionnaires d'Afrique
Ordination sacerdotale
Décès (à 67 ans)
Alger (Algérie)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

par le pape Léon XIII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de Sant'Agnese fuori le mura
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par le cardinal Clément Villecourt
Vicaire apostolique du Sahara et du Soudan
Archevêque de Carthage
(Primat d'Afrique)
Archevêque d'Alger
Évêque de Nancy-Toul
(Primat de Lorraine)
Autres fonctions
Fonction religieuse

Blason
Caritas
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Charles Lavigerie (ou Allemand-Lavigerie), né le à Huire à Saint-Esprit (ancienne commune des Landes) et mort le à Alger (Algérie), est un prêtre français, missionnaire en Afrique du Nord. Archevêque d'Alger en , ministère qu'il conserve en devenant archevêque de Carthage en , il est créé cardinal en . Il est le fondateur de la société des Missionnaires d'Afrique (dits « Pères blancs ») et des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d'Afrique (les « Sœurs blanches »).

À la fin des années 1880, il se fait le champion de la lutte contre l'esclavage dans le monde. Il est à l'origine de la prise de position ferme du Saint-Siège dans la nouvelle condamnation de cette pratique. Il mène une vaste campagne d'information en Europe sur la réalité du fléau, campagne qui incite le Foreign Office à réunir les représentants de seize puissances. Ils signent en la convention de Bruxelles, qui permet de conjuguer les efforts dans la répression de la traite des êtres humains.

Lavigerie joue un rôle important de négociateur dans la crise de consécutive aux décrets sur les congrégations religieuses, et dans le conflit scolaire de . De connivence avec Léon XIII, il s'expose personnellement en portant en le retentissant « toast d'Alger », destiné à obtenir le ralliement des catholiques français à la République.