Enseignant Dessin d'après nature (d) Peinture Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Enseignant Dessin d’après l’antique (d) Expression (d) Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Enseignant Perspective linéaire Perspective aérienne Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Charles Joseph Soubre |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Jean Joseph Soubre |
Mère |
Marie Françoise Hubertine Thiriard |
Fratrie | |
Parentèle |
Charles Étienne Soubre (neveu par le frère) Émile Delperée (gendre) |
Maîtres | |
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Genres artistiques | |
Distinctions |
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Charles Soubre, né le à Liège où il est mort le , est un peintre belge.
Le jeune Charles Soubre commence sa formation artistique dès 1834 dans l'atelier de Jules Van Marcke, puis la complète à l'Académie des beaux-arts de Liège et à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Pour couvrir les frais de ses études, il donne des leçons qui occupent la plus grande partie de son temps. En 1853, l'artiste est nommé professeur de dessin à l'Académie des beaux-arts de Liège. Il commence dès lors une longue carrière d'enseignant qui se termine 35 ans plus tard, lorsqu'il démissionne de ses fonctions et reçoit le titre de professeur honoraire en reconnaissance des services rendus à l'Académie.
L'artiste est surtout un peintre de sujets historiques, mais aussi de scènes de genre, de portraits, de paysages et de figures féminines. Comme peintre d'histoire, il « cherche, plus qu'aucun autre de ses confrères, ses sources d'inspiration dans l'histoire locale, voire dans les légendes du terroir », comme c'est le cas dans plusieurs de ses œuvres principales telles que la Mort d'Henri IV, empereur d'Allemagne (1850), Une famille noble devant le Conseil des troubles (1873), La Måle Saint-Martin (1876) ou Le Départ des volontaires liégeois pour Bruxelles sous la conduite de Charles Rogier (1878). Ses compositions historiques reflétant la grandeur picturale prisée à l'apogée de sa carrière connaissent, à la fin de sa vie, un déclin lié aux goûts devenus en vogue. Toutefois, Charles Soubre réalise également des paysages pleinairistes, où la recherche d'équilibre, d'organisation et de synthèse est considérée positivement bien après sa mort.
Tout au long de sa carrière artistique, le peintre expose régulièrement aux Salons triennaux belges et lors de différents grands événements internationaux. En plus de multiples participations aux Salon de Bruxelles (16 fois entre 1839 et 1884), Salon d'Anvers (9 fois entre 1840 et 1879) et Salon de Gand (10 fois entre 1844 et 1895), il expose au Salon de peinture et de sculpture à Paris en 1861 et 1863, aux Expositions internationales de Londres en 1872, 1873 et 1874, à l'Exposition universelle de Vienne en 1873, à l'Exposition universelle de Philadelphie en 1876 et à l'Exposition universelle de Sydney de 1879-1880. Cette intense activité est récompensée par une médaille d'or au Salon de Bruxelles de 1866 et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Sydney de 1879-1880.