Charles de Gaulle (porte-avions)

Charles de Gaulle (R91)
illustration de Charles de Gaulle (porte-avions)
Le Charles de Gaulle en avril 2022.

Autres noms PH 75 (1973), Bretagne (1975), Richelieu (1986) puis Charles de Gaulle (1987)
Type Propulsion nucléaire navale
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Délégation générale pour l'Armement
Chantier naval DCN (Brest)
Commandé
(Décision ministérielle)
Quille posée
(Assemblage sur cale des éléments en préfabrication depuis le 24 novembre 1987)
Lancement
Armé
Mise en service

(du 21 mai au 1er juin 2001, participation à l'exercice franco-italien Trident d'or)

Statut En service
Équipage
Équipage environ 2 000 personnes[1] dont 1 200 marins, 90 de l’état-major embarqué et 600 du Groupe aérien embarqué (1 777 personnes début 2020[2])
Caractéristiques techniques
Longueur 261,50 mètres (hors-tout)
Maître-bau 64,36 m (pont) - 31,5 m (flottaison)
Tirant d'eau 8,50 mètres (9,50 à pleine charge)
Déplacement 42 500 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 réacteurs nucléaires à eau pressurisée K15, 2 groupes turboréducteurs 61 SW, 2 hélices à 4 pales fixes
Puissance 83 000 ch (61 MW)
Vitesse 27 nœuds (50 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 × Sylver A43 (8 x Aster 15)
32 missiles en tout (2 groupes)

2 x Sadral (12 missiles Mistral en tout)
8 × canons F2 de 20 mm
3 x tourelles Narwhal (depuis 2019)[3]
4 mitrailleuses de 12,7 mm

Électronique 3 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 PA CDG, retrofit des centrales à cardans MiniCIN ; radar: 1 SMART-S Mk2, 1 DBRV-26D, 1 DRBV -15 1 Arabel ;2 Scanter 6000; 1 système de veille et de conduite optroniques EOMS NG; 1 système de veille panoramique Artemis; systèmes TACAN et IFF ; contre mesures : 1 ESMARBR-21, 1ESM ARBG-2, 2 brouilleurs ARBB-33, 4 lance-leurres Sagaie, 1 leurre antitorpilles SLAT ; système de commandement SENIT 8 ;

Liaison 11 et 16

Rayon d'action Illimité - autonomie 45 jours de vivres
Aéronefs 40 aéronefs dont :

30 à 40 Rafale Marine F3R
2 E-2C Hawkeye
2 Caïman Marine (ISR & RESCO)
1 AS565 Panther ISR
2 AS365F Dauphin Pedro

Carrière
Pavillon France
Port d'attache Base navale de Toulon
Indicatif R91
MMSI 912260192

Le Charles de Gaulle (indicatif visuel R91) est un porte-avions nucléaire de la Marine nationale française, dont il est le bâtiment majeur et la pièce maîtresse. Il est le premier et unique bâtiment de combat de surface à propulsion nucléaire construit en Europe occidentale.

Depuis 2001, la France est le seul pays en dehors des États-Unis à avoir terminé la construction d'un porte-avions à propulsion nucléaire[Note 1]. Ce porte-avions est doté de 2 catapultes à vapeur. Cette configuration, nommée CATOBAR, n’est utilisée et maîtrisée que par la France et les États-Unis. Un bâtiment utilisant ce système est en développement en Chine.

Le Charles de Gaulle a remplacé le porte-avions Clemenceau. Un second porte-avions, le PA 2, devait être construit pour remplacer le Foch, conformément aux promesses du président Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007[4], mais le projet a finalement été repoussé, des études d'évaluation ont été menées en 2009[5], puis il a été abandonné en 2013[6].

Paris est la ville marraine du Charles de Gaulle depuis le . Il est entré en cale sèche aux bassins Vauban de Toulon en pour y subir un chantier d'entretien et de mise à niveau de dix-huit mois ; il a retrouvé son quai habituel, aux appontements Milhaud, le après 15 mois en cale sèche. Un nouveau déploiement a été réalisé au début de 2019 après les essais à la mer commencés le [7], puis le retour à bord du groupe aérien embarqué (GAE) et la qualification de l’ensemble du groupe aéronaval de la Marine nationale[8],[9],[10].

Le , Florence Parly, ministre des Armées, annonce le début de la phase d'étude du programme de remplacement du Charles de Gaulle[11] avec le PANG. L'évaluation du coût de la conception et de la construction d'un premier porte-avions de nouvelle génération dans sa version nucléaire, équipements inclus, est de 225 millions d’euros par an pendant vingt ans. Le Charles de Gaulle serait ainsi retiré du service opérationnel de la Marine nationale vers 2040[12].

  1. SIRPA Marine, « Charles de Gaulle (R 91) », sur Marine nationale, (consulté le ).
  2. Philippe Chapleau, « Le groupe aéronaval (GAN): combien de personnels? », sur Lignes de défense, (consulté le ).
  3. Vincent Groizeleau, « Le Charles de Gaulle équipé de canons télé-opérés », sur meretmarine.com, .
  4. « Présidentielle : Quel avenir pour l'industrie navale militaire et le second porte-avions ? », Mer et Marine, 9 avril 2007.
  5. « Audition de l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la marine, sur le projet de loi de finances pour 2010 », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  6. Michel Cabirol, « Le second porte-avions touché, coulé par la crise », sur latribune.fr, 25 juillet 2012.
  7. Vincent Groizeleau, « Le Charles de Gaulle reprend la mer », sur meretmarine.com, .
  8. Comment le Charles de Gaulle va devenir un nouveau porte-avions, sur lepoint.fr, 9/02/2017
  9. « Le Charles de Gaulle remis à l'eau », Mer et Marine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Le Charles de Gaulle retrouve les appontements Milhaud », Mer et Marine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Le programme du porte-avions qui remplacera le Charles-de-Gaulle est lancé », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) « Pérennité du groupe aéronaval : enjeux stratégiques et industriels », sur frstrategie.org (consulté le ).


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