Chemin de ronde

Chemin de ronde sur courtine, protégé par des créneaux percés sur les parapets et donnant accès à une porte d'entrée de tour.
Chemin de ronde du Krak des Chevaliers en Syrie.

Un chemin de ronde est un élément d'architecture destiné à la circulation des sentinelles, consistant en une voie en position sommitale, en saillie d’une muraille, d’une courtine ou de tours d’une fortification. Il est généralement protégé par un parapet crénelé[1] et équipé de hourds ou de mâchicoulis. Il peut être en saillie interne (chemin de rond interne) ou externe (chemin de ronde externe), à jour ouvert ou couvert par un toit, une ou deux galeries.

  1. Le sommet du mur pouvait être parfois couronné d'un simple chaperon et non bordé d'un parapet. Cf Alain Salamagne, « Archères, mâchicoulis et tours dans l'architecture militaire du Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) : éléments fonctionnels ou symboliques ? », Actes des congrès de la Société d’Archéologie Médiévale, no 7,‎ , p. 80.