Cheval de Przewalski

Equus caballus przewalskii

Equus caballus przewalskii
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Cheval de Przewalski
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Perissodactyla
Famille Equidae
Genre Equus
Espèce Equus caballus

Sous-espèce

Equus caballus przewalskii
Poliakov, 1881

Synonymes

  • Equus przewalskii
  • Equus ferus przewalskii

Statut de conservation UICN

( EN )
EN  : En danger

Répartition géographique

Description de l'image Leefgebied_przewalskipaard.JPG.

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 01/07/1975
Cheval de Przewalski dans la zone d'exclusion de Tchernobyl.

Le cheval de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), encore appelé cheval de Prevalski ou takh en mongol, est une espèce ou une sous-espèce du cheval (Equus caballus). Il est caractérisé par un aspect massif, une grosse tête, une forte encolure et une couleur de robe bai dun, qui rappellent les représentations de l'art préhistorique. Il mesure 1,30 m en moyenne au garrot. Ils vivent en petits groupes comportant un étalon.

Le cheval de Przewalski est un cheval vivant à l'état sauvage mais il s'agit en fait d'une population férale dont les ancêtres ont été domestiqués il y a près de 5 500 ans par la culture Botaï, au Kazakhstan, avant de retourner à l'état sauvage[1]. Ils constituent la plus ancienne population de chevaux vivant à l'état sauvage et représentent à cet égard un groupe dont la protection est fondamentale. Ils sont découverts en Dzoungarie, en 1879, par l'explorateur Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski, qui leur lègue son nom.

Perpétués dans les zoos à partir d'un petit groupe de reproducteurs, les chevaux de Przewalski souffrent de consanguinité. Depuis les années 1990, différents programmes visant à leur réintroduction ont permis de rendre de petits groupes à l'état sauvage dans différentes régions, et notamment en Mongolie, en République populaire de Chine, en France, en Espagne mais aussi en Ukraine, sur le site de la catastrophe de Tchernobyl.

  1. (en) Charleen Gaunitz, Antoine Fages, Kristian Hanghøj et Anders Albrechtsen, « Ancient genomes revisit the ancestry of domestic and Przewalski’s horses », Science, vol. 360, no 6384,‎ , p. 111–114 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.aao3297, lire en ligne, consulté le )