Chlorpromazine | ||
structure de la chlorpromazine | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | 2-chloro-10-[3(-diméthylamino) propyl] phénothiazine |
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Synonymes |
Largactil (France), Thorazine (USA) |
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No CAS | ||
No ECHA | 100.000.042 | |
No CE | 200-045-8 | |
Code ATC | N05 | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | C17H19ClN2S [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 318,864 ± 0,022 g/mol C 64,03 %, H 6,01 %, Cl 11,12 %, N 8,79 %, S 10,06 %, |
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Données pharmacocinétiques | ||
Biodisponibilité | de 10 à 70 % | |
Métabolisme | hépatique | |
Demi-vie d’élim. | 16 à 30 heures | |
Excrétion |
bile et urine |
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Considérations thérapeutiques | ||
Voie d’administration | orale, rectale, IM | |
Grossesse | médicament déconseillé | |
Conduite automobile | niveau 2 | |
Caractère psychotrope | ||
Catégorie | Antipsychotique de première génération | |
Mode de consommation |
voie orale, voie intramusculaire |
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Risque de dépendance | faible | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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La chlorpromazine est historiquement le premier médicament antipsychotique. Vendue sous forme de chlorhydrate de chlorpromazine, dénommée Largactil en Europe et Thorazine aux États-Unis, elle fut initialement surnommée la « lobotomie chimique » par le Dr Heinz Lehmann[2] en raison des effets similaires avec cette pratique neurochirurgicale maintenant controversée. Le surnom de « camisole chimique » fut par la suite généralisé en raison de son effet narcotique. Elle possède un effet anxiolytique, hypnotique, antihypertenseur, antiémétique et anticholinergique. Elle est aujourd'hui considérée comme un antipsychotique typique.
Classée comme antipsychotique de 1re génération, cette molécule tend à être abandonnée au profit de produits plus récents dans le traitement des psychoses aiguës et chroniques, comme la schizophrénie et certaines phases maniaques du trouble bipolaire. On l'utilise aussi dans le traitement de la porphyrie, du tétanos, de certains problèmes liés à la croissance chez l'enfant, et comme préanesthésique[Quoi ?] mais aussi à faible dose comme anxiolytique en substitution et/ou association aux benzodiazépines.
Elle fait partie des médicaments existants testés contre le Covid-19, dans le cadre du projet ReCovery, au Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences[3].
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