Le christianisme oriental regroupe plusieurs branches du christianisme et différentes confessions : les Églises antéchalcédoniennes (telles que les églises des trois conciles et les églises de l'Orient), l'Église orthodoxe et les Églises catholiques orientales.
Les historiens emploient cette expression pour désigner la chrétienté de l'Europe orientale après le schisme de 1054, par opposition au « christianisme occidental ». Cette rupture, qui a vu se définir un Occident « latin » et un Orient « byzantin », a eu des répercussions à la fois politiques, théologiques et culturelles.
L'Église orthodoxe, avec ses quelque 280 millions de fidèles au début du XXIe siècle, forme une communauté largement majoritaire parmi les communautés issues de ce christianisme oriental.
Les « chrétiens d'Orient », quant à eux, sont des chrétiens de diverses confessions (antéchalcédoniens, orthodoxes, catholiques, protestants) qui vivent au Proche et au Moyen-Orient. Ils représentent une petite minorité de 10 à 11 millions de personnes.