Christine de France

Christine de France
Illustration.
Christine de France, duchesse de Savoie.
Titre
Régente du duché de Savoie

(10 ans, 8 mois et 13 jours)
Monarque François-Hyacinthe
Charles-Emmanuel II
Duchesse consort de Savoie

(7 ans, 2 mois et 11 jours)
Prédécesseur Catherine-Michelle d'Autriche
Successeur Françoise-Madeleine d'Orléans
Biographie
Titre complet Fille de France
Princesse de Piémont
Duchesse de Savoie
Duchesse douairière de Savoie
Dynastie Maison de Bourbon
Nom de naissance Chrestienne Marie de France
Surnom Madame Royale
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Turin (Savoie)
Sépulture Eglise de Santa Teresa d'Avila, Turin
Père Henri IV de France
Mère Marie de Médicis
Conjoint Victor-Amédée Ier de Savoie
Enfants Louis Amédée de Savoie
Louise-Christine de Savoie
François-Hyacinthe de Savoie
Charles-Emmanuel II
Marguerite-Yolande de Savoie
Henriette-Adélaïde de Savoie
Catherine Béatrice de Savoie

Signature de Christine de France

Christine de France

Christine de France, parfois prénommée Chrestienne, née à Paris le et morte à Turin le , est une princesse française, fille d'Henri IV, roi de France[1] et de la reine Marie de Médicis, qui fut duchesse puis régente du duché de Savoie de 1637 à 1648 par son mariage avec Victor-Amédée Ier.

  1. Le biographe Michaud termine ainsi l'article consacré à Christine de France, duchesse de Savoie : « Digne fille de Henri IV, elle fut une des princesses les plus accomplies de son siècle. » Disons-le d'abord, ce n'était guère le moyen d'être une personne accomplie que de ressembler à Henri IV, grand roi, il est vrai, mais paillard effronté, ladre et quelque peu larron. Puis, pour savoir à quoi s'en tenir sur les vertus publiques de cette femme qui, digne fille de son père, eut de nombreux amants, et que ses sujets révoltés chassèrent honteusement en 1639, à l'instigation de ses beaux-frères qui aspiraient au trône ducal, soutenus par l'Espagne alors en guerre contre la France et la Savoie il suffit de parcourir les mémoires contemporains et les historiens français et italiens. Voici comment osa en parler Richelieu (qui n'aimait pas la duchesse), en s'adressant au frère même de cette princesse, à Louis XIII : « La mauvaise conduite de Madame, votre sœur, dit-il dans sa Succincte narration, lui ayant fait perdre en peu de temps l'estime et la réputation, qui lui devaient estre plus chères que sa propre vie, du mépris, ses sujets passèrent à la haine, et de la haine à la révolte » (Collection Michaud-Poujoulat, deuxième série, tome IX, p.348). in John Grand-Carteret, L'Histoire, la vie, les mœurs et la curiosité par l'Image, le Pamphlet et le document (1450-1900), Librairie de la curiosité et des beaux-arts, [détail des éditions]»