Complot du 20 juillet 1944 | |
Göring (en uniforme clair) et Bormann (à gauche, de profil en manteau de cuir) visitent la salle de conférence de la Wolfsschanze après l'attentat. | |
Première attaque | |
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Localisation | Wolfsschanze (« La Tanière du Loup ») à Forst Görlitz (aujourd'hui Gierłoż), non loin de Rastenburg (alors en Prusse-Orientale, désormais Kętrzyn en Pologne). |
Cible | Adolf Hitler |
Coordonnées | 54° 04′ 46″ nord, 21° 29′ 37″ est |
Deuxième attaque | |
Localisation | Gouvernement du Reich, Berlin |
Cible | Prise du pouvoir (2e phase) |
Date | environ 12 h 45 |
Type | Attentat à la bombe |
Morts | 4 |
Blessés | 20 dont 2 grièvement et 8 légèrement (parmi ces derniers : Hitler, Keitel et Jodl) |
Auteurs | Claus von Stauffenberg Werner von Haeften |
Participants | Friedrich Olbricht Erwin von Witzleben Erich Hoepner Paul von Hase Hartmut Plaas |
Organisations | Cercle de Kreisau |
Mouvance | Résistance allemande au nazisme
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Le complot du , aussi appelé l'« opération Walkyrie », est une tentative d'assassinat visant Adolf Hitler, planifiée par des conjurés civils et militaires souhaitant le renversement du régime nazi afin de pouvoir négocier la fin de la Seconde Guerre mondiale avec les puissances alliées.
La tentative d'assassinat et de putsch, qui fait suite à de nombreux projets antérieurs dont les premiers remontent à 1938, comprend deux étapes étroitement imbriquées : la première phase consiste en l’assassinat d’Adolf Hitler, la seconde en la prise du pouvoir et la mise en place d’un nouveau régime, en détournant de son objectif un plan militaire d'urgence nationale — l'opération Walkyrie — prévu pour réprimer une insurrection.
La première phase du complot échoue : la bombe déposée par le colonel Claus von Stauffenberg dans une des salles de la Wolfsschanze explose, mais Hitler n'est que légèrement blessé. L’incertitude sur le sort de Hitler et l’impréparation des conjurés retardent en outre le lancement du coup d'État. Ce retard et l’annonce de la survie de Hitler permettent aux partisans du Führer de faire échouer le coup d'État, qui ne reçoit quasiment aucun soutien de la part de la population civile ou de l'immense majorité des militaires.
L’échec de la conjuration est suivi par une répression particulièrement féroce. Plusieurs dizaines de participants au complot sont jugés par le Tribunal du peuple présidé par Roland Freisler et condamnés à mort. Cet échec accroît les rôles de Himmler, Bormann et Goebbels au sein du régime et renforce la méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers de la Wehrmacht, au profit de la SS.