Comtois au col des Saisies en Savoie. | |
Région d’origine | |
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Région | Franche-Comté, France |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de trait |
Registre généalogique | Standard français |
Taille | 1,50 à 1,65 m |
Poids | 650 à 800 kg |
Robe | Généralement bai avec expression du gène Silver |
Tête | Profil rectiligne |
Pieds | De taille moyenne |
Caractère | Doux et docile |
Statut FAO (conservation) | Non menacé |
Autre | |
Utilisation | Principalement la viande, l'attelage et le débardage |
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Le Comtois est une race de chevaux de trait de taille moyenne, propre à la Franche-Comté. D'origine germanique et peut-être bourguignonne, elle est surtout présente en France et en Suisse. Réputé sous l'Ancien Régime, le Comtois est le premier exemple d'élevage florissant d'un cheval de traction lourde en France. Décimé durant les guerres napoléoniennes, il se confond alors, sous le nom de « cheval du Jura », avec le futur cheval des Franches-Montagnes suisse. Côté français, son élevage est relancé au début du XXe siècle.
Sélectionné pour les travaux des champs, le Comtois devient un cheval de trait rustique, capable de vivre à l'extérieur toute l'année. Alors qu'il était de robe baie, il acquiert après la Seconde Guerre mondiale sa robe particulière aux crins de couleur claire, qui participe désormais à son succès, avec son tempérament calme, son format moyen et sa rusticité. Face à la concurrence du tracteur, le Comtois est reconverti en animal de boucherie. Dans les années 1980, il devient ainsi la seule race de trait française dont les effectifs connaissent une légère augmentation.
Le Comtois est désormais la race de chevaux de trait la plus présente en France, grâce à la rentabilité de son élevage extensif en zone montagneuse. Bien que la viande constitue, et de loin, le premier débouché de la race, le Comtois est aussi utilisé dans les loisirs, le spectacle et les travaux attelés.