Concorde (avion)

Concorde
Un Concorde d'Air France à l’atterrissage à l'aéroport international du Kansai au Japon, en 1994.
Un Concorde d'Air France à l’atterrissage à l'aéroport international du Kansai au Japon, en 1994.

Rôle Avion de ligne supersonique
Constructeur Drapeau de la France Sud-Aviation
Drapeau du Royaume-Uni BAC
Équipage 3 navigants techniques et 6 navigants commerciaux
Premier vol
Mise en service
Retrait
Production 20 exemplaires (dont 6 non commerciaux)
Années de production 1967 – 1979
Dimensions
Image illustrative de l’article Concorde (avion)
Longueur 61,66[1] m
Envergure 25,60[1] m
Hauteur 12,19[1] m
Aire alaire 358,25[1] m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 79,3[2] t
Max. au décollage 185,1[2] t
Max. à l'atterrissage 111,1[2] t
Kérosène 119 500[2] l
Passagers 100 passagers en version commerciale ou 110 suivant les besoins
Fret 4,35 t[2]
Motorisation
Moteurs 4 turboréacteurs Rolls-Royce/Snecma Olympus 593 Mk.610[3]
Poussée unitaire 169,3[4] kN
Poussée totale 677 kN
Performances
Vitesse de croisière maximale 2 145[4] km/h (Mach 2,02[4])
Vitesse maximale 2 369[4] km/h (Mach 2,23[4])
Distance franchissable 6 200 km
Altitude de croisière 16 000 à 18 000 m
Vitesse ascensionnelle 25,41 m/s
Charge alaire 440 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,373
Premier vol du prototype français du Concorde à Toulouse le , piloté par André Turcat.

Le Concorde est un avion supersonique. Il s'agit d'un avion de ligne conçu conjointement par Sud-Aviation (devenue par la suite Aérospatiale puis Airbus) et British Aircraft Corporation (devenue ensuite British Aerospace). Il est exploité entre 1976 et 2003 par Air France et British Airways.

Sa vitesse de croisière est de Mach 2,02, soit environ 2 145 km/h, à une altitude variant de 16 000 à 18 000 m. Doté d'une aile delta dite « gothique » et de turboréacteurs à postcombustion, développés initialement pour le bombardier britannique Avro Vulcan, il fut le premier avion civil à être équipé de commandes de vol électriques analogiques.

Les vols commerciaux commencèrent le et prirent fin vingt-sept ans plus tard, entre mai et octobre 2003. La forte consommation de carburant avait rendu l’exploitation de Concorde déficitaire. Son déclin fut précipité par l'accident du vol 4590 d'Air France en , unique accident majeur d'un Concorde, qui entraîna la mort de 113 personnes.

Confiné à des liaisons survolant principalement les mers et océans, à cause du bang supersonique, peu apprécié des populations des villes et villages survolés, et exploité par deux compagnies seulement, l'appareil ne fut produit qu'à vingt exemplaires, dont six non commerciaux pour essais et mise au point. Cependant, il fut l'un des moteurs importants du développement technologique et stratégique européen et eut en plus un fort impact culturel. Avec le Tupolev Tu-144 (lequel n'a transporté des passagers que durant quelques mois), il fut le seul avion supersonique de transport de voyageurs à avoir été exploité pendant une assez longue période.

  1. a b c et d (en) « Dimensions - Concordesst.com ».
  2. a b c d et e (en) « Masses - Concordesst.com ».
  3. (en) « Spécificités du Concorde », sur Concordesst.com.
  4. a b c d et e (en) « Performances - Concordesst.com ».